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{ LÀ VOITURE )




























                  La finition, do f'tuibltacte eAt, d’une, ynande UmpÙeM, ne, fiMtniMant que, peu d'infimaîlonA w i (a bonne manc/te de (a
              mécanique,. En, outne, êe&pnemieM, ao/ietejutA conAtaîent, une étmoAéité de (a caiue Ma app/toximative,. Entité E/ietta cfifieAée
                                  à 297 000 F en, 1957et, fa Cititoën, 2 C7 Type, A vendue 352 000 F. (e cEient, demetute héAdanî,


              l’Isetta.  En  effet,  les  nuisances  sonores  constatées  à   montage d’un  mélangeur, ou  encore mieux, comme sur
              l’intérieur de l’habitacle sont rapidement insupportables,   la version de Munich, d’un moteur à quatre temps à la fois
              de plus l’ensemble manque cruellement de souplesse, ce   plus silencieux et surtout évitant à son propriétaire le per­
              qui  représente un  handicap certain  pour une utilisation   manent et salissant dosage du carburant. L’Isetta Ecrin ne
              citadine.  Il  faut ajouter à  cette  liste  déjà  encombrante   trouve que 5 0 0   preneurs, ces derniers s’acquittant d’un
              une étanchéité très moyenne et une finition  rudimen­  chèque de 3 8 0   0 0 0   F.  Pour comparaison, une Citroën
              taire.  Conscients  de  ces  problèmes,  les  concepteurs   2 C V Type A  coûte 374 0 0 0  F.
              dotent l’Isetta  millésime 1957 d’une insonorisation  plus   En 1958,1 es consommateurs
              conforme à la normale, et une nouvelle version à la partie   en  quête  d’une  automobile
              arrière totalement découvrable est proposée.  Bien que   trouvent  facilem ent  une
              les restrictions drastiques de carburant liées à la crise de   4   C V   d’occasion  encore  en
              Suez favorisent la vente de voitures économiques chez   très  belle  condition,  soit  une
              tous  les  constructeurs,  la  diffusion  de  l’Isetta  ne  cesse   « vraie  » automobile à  quatre
              de fléch ir d’une façon  im pressionnante,  passant de   places, pour la moitié du tarif
              4   8 8 6  unités en 1956 à... 1 0 0 5  la saison suivante !  Pour   de  l’Isetta.  Au  mois  de ja n ­
              la saison 1958, Michel Cromback, le président-directeur   vier  1958,  la  société  Velam
              général de Velam, tente un dernier effort, sa nouvelle arme :   renonce définitivement à ses
              l’Isetta  Velam  Ecrin,  une  version  à  la  fois  plus  aboutie   ambitions de  constructeur
              et plus coquette.  Le confort est sensiblement amélioré   automobile •
              à  l’aide d’un  ressort avant transversal  à  lames.  Esthéti­
              quement, le modèle se distingue par sa caisse bicolore,
              son  pavillon  en  tôle  d’acier,  sa  vaste glace  de  custode
              et une finition intérieure nettement plus digne, où  l’on
              trouve une boîte à  gants, et, comble du  luxe,  un  poste
              de radio  !  La  mécanique s’avère d’un  accès autrement
              pratique grâce à  l’am énagem ent  d’une  trappe  sur  le
              côté  gauche  du  «  pot de yaourt », comme était alors
              surnommée  la voiturette.  Malheureusement,  tous  ces
              efforts sont bien dérisoires face au problème récurrent
              de l’Isetta  : son  moteur à deux temps.  Il est surprenant
           y ^ ^ u e   les  responsables  de Velam  n’aient  pas  envisagé  le
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