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Luther bénéficie d’un soutien populaire assez large et
12 d’appuis politiques importants, ce qui force le pouvoir
impérial allemand à tenter de reprendre les choses en
main lors de la diète de Spire en 1529 et à proclamer
le ralliement inconditionnel de l’Empire à l’Église
catholique romaine. Certains princes amis de Luther
‘protestent’ contre ce coup de force, d’où l’origine du
mot ‘protestant’.
Le protestantisme n’est pas une religion unifiée. Il
existe des multitudes de courants et d’églises. Les
protestants français se répartissent entre les églises
luthériennes et les églises réformées calvinistes
(environ 60%), implantées en France depuis la
Réforme au 15 e siècle, et un gros tiers d’églises
évangéliques de diverses dénominations venues
d’Angleterre et des États-Unis aux 19 et 20 siècles.
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Ils se retrouvent cependant autour de certains
dogmes communs :
Le sacerdoce universel : Les protestants
n'accordent pas à leur clergé un rôle spécifique de
prêtres. Les pasteurs sont des conseillers et des
théologiens de niveau universitaire dont le rôle est
de former les croyants, de leur indiquer la direction
à suivre. Ils président le culte et administrent la
Sainte-Cène mais, moyennant une officialisation par
l'Église pour des raisons de bon ordre et de
discipline, des laïcs peuvent parfaitement en faire
autant, y compris la prédication. C'est l'ensemble
des croyants qui est investi de la prêtrise.
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