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  Phase 1:
choc, sidération et déni
Au moment de la nouvelle, il peut y avoir comme un engourdissement mental et émotif, nous pouvons être sans aucune émotion et réaction. Il est possible d'avoir de la difficulté à parler ou à bouger. Par chance, le choc existe car il permet de mettre une protection psychique avant de passer à la douleur.
Être dans le déni, c'est lorsque nous ne pouvons pas croire que nous ne verrons plus cette personne, que l'on ne pourra plus entendre sa voix, ni la toucher ou encore la sentir.
C'est aussi dans cette phase où il nous arrive d'être à l'épicerie, de conduire ou d'attendre l'autobus et voilà qu'une envie de pleurer monte en nous, les larmes se mettent à couler et nous n'avons aucun contrôle pour les arrêter. Vous devez savoir, qu'il est très sain de pleurer car cela permet de libérer une surcharge afin d'éviter des maux physiques.
Mon vécu
  Au moment du décès de mon père, j'étais à plus de 7 heures de route de la maison. Mon réflexe a été de me mettre en mode solution afin de quitter au plus vite les lieux. Sur le chemin du retour, je ne pouvais pas m'arrêter de penser que tout cela n'était pas possible et que c'était seulement un mauvais rêve.
Rapidement, je me suis enfuie dans un univers, où le temps s’était arrêté malgré le fait que les secondes, les minutes et les heures continuaient d'avancer. C'est suite à ce comportement que ma mémoire me fit défaut, je ne parvenais pas à me souvenir en détail de la semaine qui a suivi son décès et c'est encore vraie aujourd'hui, où j'ai peu de souvenirs de ses funérailles.
De plus, je suis retourné au travail deux semaines après son décès, la concentration n'y était pas, mais je m’efforçais d’aller de l’avant jour après jour...
On peut dire que j'étais en mode survie!
 
























































































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