Page 6 - Dossier_Production_Série_Givry
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suis pas, puisque évidemment, je suis moi-même personnage de cette série mais aussi
               parce que je me ferais un plaisir de parler en voix-off.

                      Pour vous faire découvrir  ce fameux quotidien, j’ai décidé de vous parler de
               situations complètement absurdes que nous avons pu vivre et que je vous raconte de
               manière romanesque : la découverte de la vidéo Hauptschulé, la Fucking Sauce, nos
               excursions dans Les Catacombes, les Castings dans mon salon. Nos épisodes seront
               dans  l’ordre  chronologique,  à  l’exception d’épisodes flash-back, comme l’arrivée
               de Guergue à  Givry ou la rencontre entre Diane et Pierro. Ils s’auto-référenceront
               notamment autour du comique de répétition de situations : des courses de caddies, des
               coups de rangers de la part des flics, Guergue qui découvre le mot “Paupiette”, Bobo et
               ses mythos, Paulette et les trucs mignons. Ah... Et Stéphane alias Ramzy qui rackette les
               gens, mais ça j’avais même pas besoin de vous le dire.


                                 Alexia et Laëtitia (Les scénaristes, les vraies de vrai)
                    Titi, y’a ton lecteur DVD qui recrache le disque, on arrive pas à mettre le film !


                                              Titi (visiblement hors-d’elle)
                                            Putain celui-là je vais le niquer !


               Titi part en courant, les yeux révulsés en brandissant une batte de baseball cloutée.
               Alexia et Laëtitia en profitent pour raconter la suite de la note de concept.

                      Pour se débarrasser de Titi, il suffit de lui faire miroiter qu’il y a une machine à
               casser dans le coin... C’est vraiment très simple et divertissant !  Nous reprenons la parole
               ici, car il y a une chose très importante que nous devons vous préciser. Titi ne contrôle
               pas toute son histoire et encore moins ses potes qui sont plein de ressources. Il existe
               en dehors de son récit, un second arc narratif libéré de son écriture : une sous-intrigue
               feuilletonnante qui évolue d’un épisode à l’autre, jusqu’à la fin de cette première saison.
               Elle se base sur la recherche de la salle secrète de Titi par ses potes, c’est-à-dire que
               les vraies personnes dont Titi s’inspire pour ses personnages se rendent compte qu’elle
               cache quelque chose. Après l’avoir vu disparaître plusieurs fois, avoir pensé qu’un
               fantôme hantait son appartement ou que Titi y cachait un donjon sadomasochiste, ils
               finissent par découvrir la réelle utilité de cette pièce à la fin de cette première saison :
               celle d’écrire l’histoire de Givry et donc la leur.


                      Cette quête autour de la salle secrète nous donne l’occasion de découvrir d’autres
               facettes de ces personnages, de les voir évoluer. Grâce à cette investigation, ils vont être
               en mesure de s’émanciper de leur carcan dramatique imposé par Titi et vont prendre
               conscience qu’ils peuvent devenir les acteurs de leur propre histoire. Cela va permettre
               à la seconde saison d’être écrite avec leur point de vue, faisant d’eux les co-scénaristes
               de la série.

               Voilà les différentes raisons pour lesquelles Givry n’est pas une ville comme les autres,
               tout comme ses habitants. Pour résumer Givry, c’est une bande de potes délurés, en
               banlieue parisienne, aux aventures folles et à l’humour décomplexé pas toujours très
               correct. Une comédie aux multiples références cinématographiques et pop culture, mais
               surtout une famille qui ne demande qu’à s’agrandir.

                                    Alors ? Prêts à devenir un Givryen pur souche ?            Titi
                                                                                                       Laëtitia
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