Page 8 - Dossier_Production_Série_Givry
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fait qu’il interpelle le spectateur, le rendant ainsi actif et acteur. My name is Earl pour son
                côté trash et rock’n roll, That 70’th show, Friends : les bandes de potes indécrottables…
                       À ces références s’est ajouté ce qu’Alexia avait amené dans ses bagages : une
                expérience et un goût prononcé pour le film de genre (science-fiction, comédie noire,
                film d’horreur),  dont nous avons largement agrémenté le scénario original à coup
                d’incursions de genre.


                       Elle m’a également poussé à aller toujours plus loin : les personnages qui étaient
                déjà loufoques, sont devenus complètement déjantés. Les situations déjà incongrues ont
                été accentuées à outrance, et l’humour déjà subversif est devenu… Enfin, vous verrez
                bien…!

                       Ce côté extrême témoigne pour nous de l’absurdité du monde dans lequel nous
                vivons. Dans une civilisation de plus en plus individualiste, Givry propose une vision
                dans laquelle l’amitié est la valeur principale. Ce sont les personnages qui portent la
                série en tant que groupe d’amis inséparables et soudés.
                                                                                    Laëtitia























                       Les potes, c’est la vie. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’on les  considère
                volontiers comme notre propre famille. Je n’ai que 25 ans et bien qu’ils soient tout le
                temps présents, j’ai bien conscience qu’une amitié est faite de transformations, avec la
                possibilité de pouvoir se perdre de vue au fil des années. C’est à ce moment-là qu’on se
                remémore le fameux “bon vieux temps”. Les amis nous marquent pour toujours et font
                partie intégrante de ce que nous devenons. Je vois l’amitié comme l’ingrédient nécessaire
                à la recette du bonheur. Pas la peine de chercher sur Marmiton ou Doctissimo, cette
                recette n’est pas unique et il existe assez de versions différentes pour satisfaire l’appétit
                de chacun. Elles sont cependant toutes cuisinées à partir de ces mêmes ingrédients
                communs à tous : la loyauté, le partage, le rire, la sincérité, l’évolution, l’amour. J’ai
                rencontré depuis quelques temps une nouvelle pote que j’estime de plus en plus et qui
                colle pas mal à cette représentation que je me fais de l’amitié. Son nom, c’est Givry et
                plus le temps passe, plus j’ai envie de la présenter au monde entier !


                       C’est la première  fois que j’écris  une comédie et qui plus est, une série  en
                co-écriture avec une autre personne. Je dois dire que c’est pour l’instant une expérience
                que je ne regrette absolument pas. Après que Laëtitia a maturé son projet pendant plus
                de deux ans, je l’ai rejointe sur l’écriture et alors qu’on ne se connaissait pas, que je ne
                connaissais pas les personnes auxquelles elle faisait référence, je me suis sentie tout de
                suite comme chez moi, à Givry. Les amis de Laëtitia, en plus de se matérialiser dans


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