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Guide de la fiancée | 37
44 | La Sagesse Féminine Deuxième étape : couvrir le visage de la fiancée Première étape : le contrat de mariage (ketouba) kala doivent penser qu’ils auront le mérite d’engendrer des
Les sept bénédictions du mariage
Le ‘hatan et la kala sont redevables des sept bénédictions du
mariage sous la ‘houpa et plus tard, à chacun des sept jours
du banquet nuptial, mais comme nous l’avons expliqué plus
haut, nos Sages ont ordonné que d’autres prononcent ces
bénédictions afin de ne pas embarrasser les mariés qui ne
peuvent les prononcer. Par conséquent, il est très important
que seules les personnes qui savent les dire avec la propre
intention, les prononcent, afin d’acquitter le couple de son
obligation. De même, il convient que le ‘hatan et la kala
les écoutent et pensent à s’acquitter de leur obligation,
autrement les bénédictions seraient prononcées vainement.
Par conséquent, sous la ‘houpa comme aux sept jours
du banquet où on prononce ces sept bénédictions, il est
interdit à la kala de parler entre les bénédictions, mais elle
doit écouter attentivement en pensant à s’acquitter de son
devoir. Toute la vie du couple est bénie à partir de ces sept
bénédictions et il est donc dommage de les perdre.
La première bénédiction : “Béni sois-Tu HaChem, notre
D., roi de l’univers, qui créé le fruit de la vigne.”
Comme nous l’avons écrit précédemment, la bénédiction
sur le vin est le préambule à tout événement important.
La deuxième bénédiction : “Béni sois-Tu HaChem, notre
D., roi de l’univers, qui a tout créé pour Sa gloire.”
On fait comprendre ici au ‘hatan et à la kala que la vie
conjugale dans son intégrité doit être dirigée exclusivement
vers l’élévation et l’accroissement de la gloire d’HaChem, et
qu’ils ne se marient ni pour leur gloire ni pour leur plaisir.
La troisième bénédiction : “Béni sois-Tu HaChem, notre
D., roi de l’univers, qui forme l’homme.”
moment où le visage de la kala est recouvert, le ‘hatan et la Une des propriét
En revanche, lorsqu’il choisit de consommer du poison et
des immondices pullulant dans le monde, les fautes, les
transgressions, l’indécence, etc. il ne faut pas s’étonner –
pour le moins qu’on puisse dire – s’il commence à ne pas se
sentir très bien.
Il en résulte que l’homme dispose du choix entre le bien et
le mal, entre la vie et la mort et que le Créateur se contente
de proposer : Pour ton bien, choisis la vie !
C’est ce que dit le roi David, que son âme repose en paix
(Psaumes 34:22) : ”La perversité cause la mort du pêcheur.”
Le pervers ne souffre pas parce que le Créateur le punit,
mais c’est le mal qu’il a choisi qui le torture, exactement
comme un homme qui a mangé un poison néfaste. Ce
n’est pas une punition, mais une conséquence. Il ne peut
accuser personne, car il est lui-même l’auteur de son mal.
De même, les transgressions de l’homme l’empoisonnent
tout simplement. Mais il possède le libre-arbitre pour s’en
garder. Il ne peut culpabiliser personne et surtout pas le
Créateur pour ses souffrances, car il sait qu’il a commis une
erreur et avalé du poison. Dorénavant, il corrigera son erreur
et s’abstiendra d’en consommer.
L’essentiel est que la mesure du bien dans le monde soit plus
grande que celle du mal. En vérité, lorsque l’homme prend
la voie de la vie dans ce monde et choisit le bien préparé par
le Créateur comme une ”table dressée” (choul’han aroukh), il
est certain que sa vie dans ce monde sera belle et douce.
Même s’il a déjà mangé du poison, l’attribut de la grande
compassion du Créateur lui offre une merveilleuse friandise
qui s’appelle le repentir (techouva) qui guérit l’homme du
poison, le fortifie et lui redonne la vie.
La première et principale friandise préparée par le Créateur
pour la paix domestique, est celle de la pureté familiale, à