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L’ANTIQUITE






                                                               •  Luttes en Grèce : ridelles d’indépendance
                                                               ponctuelles, notamment à Olynthe et Chalcis,

                                                               malgré la victoire de Crannon.
                                                               Instabilité en Macédoine : rivalités entre Cas-

                                                               sandre et Polyperchon, assassinats politiques
                                                               et oscillations de loyautés.


                                                                  Conséquences et réorganisation

                                                                                du pouvoir
                    Contexte immédiat :

         la guerre de Lamie (323–322 av. J.-C.)                Ces guerres fragmentent l’empire d’Alexandre
                                                               en royaumes durables : la Macédoine d’Anti-
         Peu après la mort d’Alexandre, les cités
                                                               gonides, l’Égypte des Ptolémées, l’Empire sé-
         grecques, menées par Athènes et la ligue éto-
                                                               leucide en Asie. Chacun adopte des institu-
         lienne, se soulèvent contre la domination ma-
                                                               tions centralisées, favorise la fondation de ci-
         cédonienne. Cette guerre de Lamie oppose la
                                                               tés à la grecque et diffuse la langue et la cul-
         coalition grecque, qui cherche à restaurer son
                                                               ture helléniques dans des territoires longtemps
         autonomie, au régent macédonien Antipater.
                                                               non-grecs. Le morcellement politique pose les
         Elle se conclut par la victoire macédonienne à
                                                               bases du monde hellénistique, prélude à l’ex-
         Crannon et la soumission des cités grecques,
                                                               pansion romaine.
         réaffirmant temporairement la suprématie ma-

         cédonienne en Grèce.
                                                                                Conclusion

               Les guerres des Diadoques                       Si l’empire d’Alexandre ne survit pas à son
                                                               fondateur, ses héritiers – légitimes ou de fait –
                      (322–281 av. J.-C.)
                                                               façonnent un monde hellénistique riche et di-
         Les guerres des Diadoques regroupent plu-
                                                               versifié. Les luttes des Diadoques, puis des
         sieurs phases de conflits entre les généraux
                                                               Épigones, dessinent les contours de royaumes
         d’Alexandre pour le partage et le contrôle de
                                                               durables qui perpétuent l’influence grecque
         l’empire. Chacune redessine la carte du
                                                               pendant deux siècles.
         monde hellénistique et voit l’émergence de

         royaumes indépendants.

                    Conflits secondaires

                   et résistances locales

         •  Révoltes en Asie mineure : soulèvements

         des cités ioniennes contre les satrapes hellé-
         nistiques, souvent matés par Séleucos ou Ly-
         simaque.
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