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L’ANTIQUITE

Cette source de revenus stable finance l’ar-
mée, la bureaucratie et les grands chantiers,
garantissant l’autonomie financière du prin-

ceps.Impact des réformes d’Auguste sur la vie
quotidienne des Romains.

Amélioration des infrastructures

et des cérémonies publiques

Les restaurations de temples et de monu-
administrées par des légats nommés par le
ments (Ara Pacis, forums, aqueducs) ont
princeps. Il crée aussi des procurateurs impé-
transformé le paysage urbain de Rome, offrant
riaux chargés de la perception directe des im-
aux citoyens des lieux de culte, de rassemble-
pôts et de la gestion financière, ainsi qu’une
ment et de loisirs entièrement rénovés. Ces
préfecture urbaine pour Rome, afin d’assurer
chantiers ont généré de l’emploi pour les arti-
cohérence et rapidité de décision dans tout
sans, maçons et ouvriers, tout en renforçant le
l’Empire.
sentiment d’appartenance à la cité restaurée

3. Renouveau religieux et moral : lois par Auguste. La relance des Ludi Saeculares
et l’organisation régulière de jeux publics et de
Juliae et culte impérial
cérémonies religieuses ont ponctué le calen-
Pour légitimer son pouvoir, Auguste restaure
drier communal, divertissant le peuple et con-
temples et cérémonies traditionnelles, relance
solidant la cohésion civique autour des valeurs
les Ludi Saeculares (17 av. J.-C.) et se fait
traditionnelles réaffirmées par l’empereur.
pontifex maximus. Il instaure le culte impérial,
En somme, les réformes augustéennes ont
invitant les citoyens à vénérer le princeps
métamorphosé l’expérience romaine : des in-
comme bienfaiteur divin. Sur le plan social, les
frastructures flambant neuves, un cadre moral
lois Juliae encouragent le mariage et la pro-
fort et une administration efficace ont jeté les
création, punissent l’adultère et renforcent la
bases d’une paix sociale et d’une prospérité
piété familiale. Ces mesures cimentent la co-
durable.
hésion morale et l’adhésion populaire au nou-
veau régime.

4. Centralisation fiscale : naissance

du fiscus impérial

Auguste met en place un fiscus distinct de
l’aerarium sénatorial, centralisant les recettes

impériales (héritages, douanes, impôts spé-
ciaux).