Page 7 - D:\histoireetarcheologienotrepassion3\
P. 7
HISTOIRE
En 1882, la mine s ’ e st ainsi dotée d ’ un Photographie du fonctionnement du four à coke.
lavoir et d ’ une usine d ’ agglomérés, celle-
ci servant à la fabrication des boulets et des
briquettes.
Photographie de la fabrique à agglomérés
e
prises au début du XX siècle. ( page précé-
dante )
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Laurent Wirth, Un équilibre perdu: évolution démogra-
phique, économique et sociale du monde paysan vant notamment à la métallurgie. La mine
,
dans le Cantal au XIXe siècle Clermont-Ferrand,
France, Institut d ’ études du Massif Central, 1996, avait également besoin d ’ un ensemble d ’
384 p., ( « Publications de l ’ Institut d ’ études du autres bâtiments tels que des bureaux, des
Massif Central ( Centre d’ h istoire des entreprises et entrepôts, une menuiserie, une écurie de
des communautés ) . Collection “ Prestige ” », fasc. surface, des ateliers une forge, etc.
no 8 ) .« Jean-Baptiste de Ribier du Châtelet, Diction- _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
naire statistique ou Histoire, description et statistique
du département du Cantal. - Vol. V ( PAU-YTR ) , Rapports sur les mines de Champagnac suite à
1857. ». Lettre de la Direction de l ’ Aménagement du la nationalisation, 1947, ADC 2040W10
territoire au préfet du Cantal du 19 septembre 1958, Photographie conservée au musée de la Mine,
AMC classeur 5. Les boulets sont un agglomérat réali- prise par la famille Pochat-Riban dans les an-
sé en tassant et collant de la poussière de charbon nées 1920.
restant après le triage, ils furent beaucoup utilisés par _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
les particuliers, leur usage se répandit durant les an- Il s ’ agissait donc d ’ une activité qui mar-
nées 1870. Photographie conservée au musée de quait profondément le paysage des villes où
la Mine, prise par la famille Pochat au début du elle était installée. Sur le bassin de Champa-
e
XX siècle.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ gnac, ces constructions se trouvaient sur
Les SHC ont ensuite fait construire quatorze Ydes, plus précisément à l ’ Hôpital-Ydes, ,
fours à coke en 1918 afin de pouvoir assurer formant un ensemble architectural à part
la production de trente-cinq tonnes de coke dans la commune, même si certains bâti-
par an. Cette substance était obtenue par la ments sont construits dans d ’ autres zones
cuisson pendant de longues heures d ’ une du territoire, notamment les écuries au Bois-
pâte de charbon qui était ensuite refroidie, de-Lempre. Ainsi, en 1902, les bureaux ad-
permettant d ’ obtenir un combustible plus ministratifs ont été édifiés auxquels se sont
ensuite ajoutés ceux des ingénieurs
pur, avec une haute teneur en carbone ser