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HISTOIRE
Réactions partagées : émerveillement d’un pour « cueillir » le gaz inflammable qu’elle ex-
côté, scepticisme de l’autre. halait. Un soir, un berger, intrigué par la petite
flamme vacillante, s’en approcha pour y ré-
Autres inventions notables
chauffer ses mains. La légende dit que, sur-
Jean Tardin ne se limite pas à la télépathie
pris par un jaillissement soudain de feu provo-
mécanique. Ses ateliers abritaient plusieurs
qué par un excès de gaz accumulé sous la
prototypes :
voûte rocheuse le berger prit ses jambes à
Machine hydraulique semi-automatique Per-
son cou en hurlant, convaincu d’avoir réveillé
mettait de puiser de l’eau avec juste la force
un esprit malfaisant. Tardin, amusé, calma les
d’un vase en équilibre.
villageois en leur montrant qu’il ne s’agissait
• Projecteur de lumière alchimique: Utilisait
que d’une réaction naturelle. Cette mésaven-
des cristaux de sel gemme et un jeu de len-
ture contribua à forger la réputation de ses tra-
tilles pour concentrer les rayons du soleil. vaux comme autant de « miracles » de la na-
• Automate à messages: Un petit autel mé- ture sous sa conduite, et attira l’attention des
canique qui délivrait des notes pliées au savants de la région, désireux de comprendre
moyen d’un mécanisme à engrenages dissi- ce feu souterrain.
mulé. Réception et postérité
Anecdote : la panique
d’un berger curieux
Si les archives de la cour mentionnent Tardin
Selon la tradition orale de Tournon, Jean Tar- à plusieurs reprises, aucun de ses carnets
din se rendait fréquemment auprès de la fa- techniques n’a survécu. Le personnage s’est
meuse fontaine qui brûle près de Grenoble entouré d’une aura de mystère, donnant nais-
sance à une postérité plus légendaire que
scientifique. Au fil des siècles, historiens et
amateurs d’ésotérisme ont glosé sur ses
prouesses, alimentant le mythe d’un savant
fou du siècle de Montaigne.
