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sur les drogues, les toxicomanies et leurs conséquences. Ces données
sont destinées à inspirer l'élaboration des politiques et à orienter
les initiatives destinées à la lutte contre les drogues. L'O.E.D.T. est
constitué d'un conseil d'administration et d'un comité scientifique.
La majeure partie de ses données proviennent du réseau Reitox,
constitué à partir des centres de surveillance des 28 États membres
de l'U.E. ainsi que de la Norvège et de la Turquie.
O.F.D.T.
L'Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies a été conçu
pour recueillir et analyser les connaissances sur les drogues
et les toxicomanies. Il devait permettre aux pouvoirs publics
d'anticiper les évolutions et de les aider dans leurs décisions.
Son conseil d'administration est constitué de représentants des
différents ministères concernés par la lutte contre les drogues et
les toxicomanies, de la mission interministérielle de lutte contre
les drogues et la toxicomanie (MILDT*, devenue MILDECA*), de
la FNORS (Fédération nationale des observatoires régionaux de
santé), de l'INHESJ (institut national des hautes études sur la santé
des jeunes), et de « personnalités qualifiées ». Il comporte un collège
scientifique constitué de représentants d'organismes éditeurs de
données et de personnalités ayant des compétences reconnues dans
les domaines concernés.
C'est un relais national de l'EMCDDA (Observatoire européen des
drogues et des toxicomanies) dont la mission est de fournir des
informations au niveau européen sur les drogues et les toxicomanies.
Les alertes qu'aurait dû lancer l'OFDT, depuis qu'il existe (1993),
auraient dû susciter une riposte adaptée des décideurs. Il n'en
fut rien ; la façon de poser les questions, les modalités de recueil
des réponses, l'interprétation toujours sur le mode euphémisant
des chiffres obtenus (à l'époque de J.-M. Costes), exprimés sur le
mode de : « Dormez tranquille braves gens, on surveille, ce n'est
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