Page 9 - TI POUSSE
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LA REINE ROSE POURPRE PRESIDAIT L EVE-
NEMENT COMME TOUS LES 3 ANS , D UN RE-
GARD SEVERE ET D MEPRIS ELLE OBSERVAIT
C ALENDULA SOUFFRAIT DE POU- CALENDULA S AVANCER DANS LA PRAIRIE.
VOIR Y FAIRE FACE.
CHARETTES ET CARROSSES ARRIVAIENT AVEC
UNE APRES MIDI DE PRINTEMPS FUT A L OREE D UNE CLAIRIERE DE PARTOUT
ANNONCE DANS TOUT LA CONTREE , LE PRINCES ET PRINCESSES.
GRAND BAL DES JEUNE CELIBATAIRES OU
COMME SOUS LES TENTES DEJAS LES MUSICIENS FOUR-
MIS JOUAIENT ,LES BLATTES ET CAFFARD
LE VEUT LA TRADITION TOUTE LES JEUNES SERVAIENT LES PLATS ET METS .............CHOIX.
BELLE PRESENTAIT LEUR CHARMES AUX
JEUNES PRINCES DES HERBES FOLLES ET MAUVE ET CALENDULA DISCRETENT ,S
ARBRISSEAUX ETAIENT ASSISE AUTOUR DU PAS DE DANSE
, D AUTRE JEUNE ROSES GLOUSSAIENT ET SE
DE TOUTE RACE HABITANT LES LIEUX MOQUAIENT
.HONTEUSE CALENDULA SE RONGAIT LE
SANG SOLITAIRE TIMIDES ET COMPLEXEE DE LES VOIRE SI INTIMIDEES .
SE PREPARAIT
CERTAINE JEUNE ROSES VIREVOLTAIENT SUR
AVEC TOURMENT A CETTE OBLIGATION D ELLE DEJAS SUR ; LE PAS ; DE LA PLACE AU
EXIGAIT PAR SA MERE LA REINE. CENTRE DE LA PRAIRIE
UNE COUSINEN QUI L AIMAIT BEAUCOUP ALORS ,PROGRESSIVEMENT S AVANCAIENT
VINT L AIDEE , MAUVE DU POURPIER LES PLUS BEAU DONT UN NOTOIRE AU PAYS
: IRIS DU RUISSEAUX , SUIVI DE CROCUS DES
CALENDULA L ACCEUILLIT - CHERE CHAMPS
COUSINE JEJE NE TROUYVERAIT JAMAIS
DE PRETENDANT REGARDE MON ALLURE sa CAPE MAUVE BLANCHE LUISANTE DE
DUVETEUSE MILLE FEUX RAJOUTAIT A SA BEAUTE , AU-
TANT DE BEAU PRINCE ET PRETENDANTS.
ET MES PETALLES MOLLE ET TOMBANTES
FONT PLUS PENSEE A UN PISSENLIT Q SONNCHARME INCONTESTABLE D ENTRE
UNE NOBLE HERITIERE. TOUS QUE BEAUCOUP LUI ENVIAIT CAR PAS
UEN DES PLUS BELLE PRINCESSES ROSES NE
JE SUIS LA RISEE DES ROSES QUI FIERES ET
MAJESTUEUSES COMME MA MERE AFFICHE L AVAIT CONVOITE . TPUTE LES ROSES EN
FIERMEENT LEUR AVANTAGE PARFUMEE. PAMOISONS GUETTAIENT L OCCASION DE L
APPROCHEE SUR LE PAS.
- mauve dit ne te borne pas a cela ma
chere tu as des atouts que peu connaisse SOUDAIN SE FUT LK HEURE L ORCHESTRE DES
FOURMIS PRIS DE L AMPLEUR . IRIS ASSIS ET
LE DICTON DIS « Les BEAUTEES LES PLUS SEREIN ET DETENDUS OBSERVAIT AUTOUR .
RECHERCHEES SONT SOUVENT BEIN CA-
CHEES « ON VOYAIT UN GROUPE DE JEUNE ROSE IM-
PATIENTE S EMOUSTILLAIENT.
FEBRILE ET BIEN QUE DOUTEUSE ELLE
RELEVA LA TETE ET ACCEPTA CETTE IDEE ALORS ILS PRIS L INITIATIVE ET S AVENCAT AU
, PREPARANT PARFUM ET HUILE DON- MILIEU DE LA CLAIRIERE.
NANT BRILLANCE
SANS ATTENDRE UN GROUPE DE DIX JEUNE
AUX PETALLES ENFIN APPRETEE , LE BAL ROSES DES DOMES , 7 VIOLETTES DE LA LI-
DEMARRAIT LE LENDEMAIN. SIERE 4 JONCQUILLES
LA SUITE AU PROCHAIN
NUMERO
