Page 10 - TI POUSSE

ECRIVAIN PUBLIC

EXERCICES DE PSYCHOGRAPHIE

D’ INSPIRATION ET ECRITURE

8 idées d’exercices d’écriture
1 – Un mot, une heure
Très facile à mettre en place. Vous avez juste besoin d’un mot et d’une
montre (ou d’un téléphone, de votre ordinateur, peu importe). Le plus
simple, c’est d’ouvrir un dictionnaire et de laisser tomber son doigt
au hasard sur la page : ce sera ce mot-là. Bon après, si vous tombez
sur anticonstitutionnellement ou un terme médical que vous ne
connaissez même pas, vous avez le droit de changer. Vous avez besoin
d’un mot « simple », par exemple : dormir, vivre, bureau, soleil, glacé,
engagement ou cuisinière. Vous pouvez aussi demander à quelqu’un
de le choisir pour vous, votre petit ami, votre grand-père ou votre
colloc, peu importe.
L’essentiel, c’est d’avoir un mot. Une fois que vous l’avez, vous dé-
clenchez le chrono et vous avez une heure. Pas une minute de plus.
Vous allez écrire un texte autour de ce mot-thème en une heure (ou
moins). Et vous pouvez recommencer plusieurs fois de suite, c’est
aussi ça l’intérêt. ça ne donnera clairement pas LE texte de votre vie,
mais au moins, ça vous fera écrire. Après, vous pouvez compliquer le
challenge en tirant deux mots, ou en vous accordant plus ou moins
de temps. C’est à vous d’en juger ! En tout cas, je peux vous dire qu’on
fait cet exercice une fois par mois sur HPF, tous connectés en même
temps sur le forum et que c’est assez stimulant. Je vous avais d’ailleurs
déjà faire lire quelques uns de mes textes écrits sur ce principe.
2 – La song-fic
Song pour chanson et fic pour fiction. C’est un texte que vous allez
écrire à partir d’une chanson. Une chanson qui vous plait, qui vous
parle. Comme ça, vous avez déjà le thème, il ne vous reste plus qu’à
border autour. Je n’ai pas d’exemple à vous montrer sur ce blog, mais il
y a deux écoles. Ceux qui intègrent les paroles au texte, par exemple :
» C’est quand j’ai compris que jamais tu ne l’oublierais que j’ai su
qu’un jour, tu partirais. Et tu pars, mon amour. Parce que je ne suis
pas ce Joren et que je ne le serai jamais. Tu me sers si fort dans tes
bras. Je ne cesse de pleurer. Tu m’embrasses durement, je me laisse
faire sans bouger. Je suis électrique, ce soir. Mon Dieu, je le ressens
dans l’air. Les câbles téléphoniques en l’air grésillent comme un
piège à insectes. Tu me fais basculer sur le lit derrière moi, ton corps
s’écrase sur le mien, plus exigeant que jamais. Tu m’enlèves cette ridi-
cule chemise rouge, je fais passer ton t-shirt par-dessus ta tête. «
Là, c’est Summertime Sadness de Lana Del Rey. Merveilleux, n’est-ce
pas ? Et le but est d’intégrer le maximum de paroles sans que ce soit
artificiel. Pour moi, c’est ce qu’il y a de plus difficile. Après, il y a la
seconde école où les paroles sont insérées entre les paragraphes.