Page 20 - Bordeaux Euratlantique
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Être mobile et se déplacer dans le quartier de la gare
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Actes de la concertation 2011 Bordeaux Saint-Jean Belcier
Bordeaux Saint-Jean Belcier est un territoire d’échanges autour de la gare, du MIN et ses activités logistiques. Avec la grande vitesse, avec les futurs bureaux et logements, le quartier sera de plus en plus fréquenté. Pour préserver la qualité de vie des habitants et
faciliter l’accès des salariés et des voyageurs, le projet propose de rééquilibrer les déplacements. Si les objectifs ambitieux semblent partagés par les participants des ateliers, ils suscitent des interrogations sur les nouveaux modes de vie qu’ils supposent.
Le réseau des rues
et circulations douces : des liens à installer
La place majeure donnée aux transports en commun et aux circulations douces dans le Plan guide exige, selon les participants, de maîtriser le trafic automobile : « Un plan de circulation lisible avec une bonne organisation des couloirs de bus est indispensable si l’on ne veut pas saturer les quartiers. » De plus, les réseaux des rues doivent intégrer des voies piétonnes.
L’évolution des parts modales
Le VIP (Vélos/Intermodalité/Piétons) est un parcours de trois kilomètres qui organise les circulations
des quartiers et intègre le patrimoine et les espaces naturels. Le projet propose de nouvelles priorités
de déplacement pour ne pas transformer les quartiers en lieu de passage.
Les apports de la concertation
La rue des Terres de Borde sera dédiée aux TCSP, taxis et riverains.
L’objectif est de pacifier cette rue en créant un accès aux parkings de la gare par la rue Armagnac.
« Ce qui manque, ce sont des circulations entre les quartiers. Pour montrer l’exemple, des liaisons douces pourraient être créées dès maintenant entre Carle Vernet - Belcier - Saint Michel. » Des débats ont également souligné le rôle que doit jouer l’espace public dans l’accessibilité de la ville. « Son premier rôle doit être de faciliter les déplacements de tous et de promouvoir les formes « nouvelles » de déplacements, pas d’organiser le trafic automobile. »
Il prévoit de :
- faciliter la circulation douce (piétons et deux
roues) pour qu’ils représentent demain près de 50% des déplacements (contre seulement un tiers aujourd’hui)
- améliorer le service des bus et la desserte
en tramway pour multiplier par 3 leurs utilisations.
- n’utiliser la voiture que lorsqu’elle est irremplaçable et organiser autrement le stationnement.