Page 21 - Bordeaux Euratlantique

Les apports de la concertation
L’incitation à la marche à pied ou à l’utilisation du vélo
ne doit pas conduire à diminuer la mobilité, ni à faire oublier les difficultés de déplacement des personnes âgées
ou des petits... L’accessibilité des pieds d’immeubles en voiture est une exigence. Une navette
pourrait circuler sur le VIP, pour faciliter
les déplacements courts des personnes
à mobilité réduite et desservir les arrêts de bus ou de tram, la gare et les grands équipements du quartier.
Intermodalité
Plusieurs conditions semblent réunies pour réussir à diminuer la place de la voiture dans le quartier qui accueillera la grande vitesse en 2017.
Un service renforcé de TCSP pour desservir ces nouveaux quartiers
Les échanges soulignent d’abord l’importance de trouver des solutions commodes, faciles « pour passer simplement et rapide- ment du train à la voiture, au tram ou au vélo,... sinon on prendra sa voiture ». Face à la crainte d’une plus forte circulation automobile, il est nécessaire de limiter l’accès des voitures de voyageurs à la gare et de bien organiser le stationnement. « Il ne faut pas qu’il y ait trop de place sinon les gens prendront leur voiture ». La troisième condition qui a fait l’objet de débat porte sur le développement de transports alternatifs, comme une navette électrique sur le VIP ou du covoiturage, de l’auto-partage, des taxis collectifs.
Stationnement :
Le principe de vélos et d’automobiles en libre-service sera développé dans le projet
de nouvelles réponses
Autour du VIP (Vélos/Intermodalité/Piétons, le projet du Cabinet Reichen et Robert & Associés propose d’organiser le stationnement de proximité dans des parkings mutualisés. Cette idée est apparue comme un point fort du projet. Cette nouvelle façon d’aborder la voiture dans la ville paraît intéressante dans la perspective de préserver une qualité de vie de quartier, et de favoriser les déplacements doux, piétons et cyclistes notamment. Mais cette réponse originale soulèveaussidesinterrogationsetdesdoutes. Comment fonctionneront ces parkings silo ? Comment s’intègreront-ils à l’architecture des quartiers? Quel coût de stationnement entraîneront-ils pour les habitants ? Ce système met la voiture à distance du logement. Il semble moins adapté à certains âges de la vie et à certaines activités économiques comme les commerces et les artisans.
Treize parkings silo ou parkings imbriqués dans les bâtiments proposeront plus
de 6 000 places de stationnement
sur le quartier, sans compter les parkings de la gare. Ils seront conçus comme des espaces de services avec conciergerie, “éco-points”, voitures et vélos en libre- service (VCub, AutoLib...).
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