Page 53 - cnrdd-suite
P. 53
32
DES CHOIX ÉNERGÉTIQUES À L’HUMANISME ÉCOLOGIQUE, RÉÉCRIVONS NOS RÉCITS FONDATEURS
2.1.
« ÉNERGIES »
2.1.4.LE CONSUMÉRISME ET SON EFFET SUR L’ÉCOSYSTÈME
Les situations en espagnol et en fran- çaise ne sont pas identiques. Analysant les ravages d’une agricul- ture trop axée sur le productivisme, l’auteure, à partir de son expérience personnelle d’agricultrice, propose des pistes de travail pour améliorer la qualité nutritive et l’empreinte car- bone des nourritures consommées.
Je travaille en ce moment au démarrage d’une petite ferme où l’agriculture biologique est mise en œuvre pour l’autoconsomma- tion ; nous installons aussi des panneaux so- laires et un système de purification de l’eau pour sa réutilisation en l’irrigation et dans un système de goutte à goutte. Le compostage des ordures organiques et la réutilisation des chaumes comme engrais organiques font aussi partie de nos pratiques.
L’objectif ultime est de créer une ferme du- rable qui génère un minimum de déchets et
dont les dépenses énergétiques externes soient très faibles. Il est aussi de faire prendre conscience à la société des dommages cau- sés à la planète et à nous-mêmes.
Dans l’agriculture moderne, les formes de production et l’extraction continue de l’éner- gie de la nature, produisent une décharge ré- siduelle dans l’air, l’eau et la terre qui génère des changements et des problèmes pour l’environnement (empreinte carbone).
(Voir Francis Chaboussou (1980), « des plantes endommagées par l’utilisation d’agro-toxines »).
J’étais déjà en alerte. Selon la théorie de la Trophobiose (dépendance sur les plantes et leurs parasites), une plante avec un bon état nutritionnel devient plus résistante aux rava- geurs et aux maladies. Mais l’utilisation d’in- trants pour augmenter sa capacité produc- tive cause une pollution de l’environnement et détériore les variétés indigènes.
Commission Nationale de Réflexion sur le Développement Durable (CNRDD) Mars 2021 - P53
2.1.4. LE CONSUMÉRISME ET SON EFFET SUR L’ÉCOSYSTÈME