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Il y a en France environ 60 Millions de personnes, dont près d’une personne sur six vivant avec un revenu réel en dessous du seuil de pauvreté
Ce que l’on appelle les déterminismes sociaux peuvent être infléchis à la condition d’offrir de vraies alternatives à l’évolution de situations individuelles. Et sans doute de remettre en avant une éthique de l’économie au service de l’humanité .
Comme il a été précisé en amont lorsque 1 per- sonne sur 6 en France est en situation plus ou moins précaire, la question est non négligeable. Veut-on construire une société de classe soula- geant sa morale à travers une philanthropie de caste ou bien voulons-nous œuvrer à l’amélioration de l’Homme et des sociétés dans lesquelles il vit ? Cette question complexe porte deux éléments de fonds : ce qui relève de l’individu de son rapport à lui même et aux autres, et, ce qui relève de l’organisa- tion sociale et économique. La place de l’état dans cette problématique est centrale car en jouant un rôle d’investisseur social et de régulateur, il permet l’expression d’individualité dans un cadre favorisant les objectifs d’une transition écologique.
Nous avons les ressources intellectuelles et orga- nisationnelles pour accompagner les mutations à venir, mais en avons-nous réellement la volonté ?
Faut-il attendre dans une forme de déni des faits que des crises viennent se potentialiser ?
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NOUS N’ASPIRONS PAS AU REPOS, LES SOLUTIONS SONT À NOTRE PORTÉE !
3.1. EDUCATION
Quelles sont les facteurs de motivation qui influen- ceront et permettront à nos sociétés de replacer notre humanité dans sa responsabilité ?
La question relève a priori de solutions complexes. Elle peut sembler sans réponses au regard de l’iner- tie des segments qui la compose. Cette probléma- tique impose de construire ensemble et non seul. De pouvoir se poser comme le centre de l’union. Elle ouvre la possibilité d’une nouvelle lecture de la participation citoyenne.
Elle demande en même temps de faire évoluer l’in- dividu et l’organisation socio économique.
Mais n’est ce pas l’essence de notre méthode ma- çonnique que de faire évoluer l’Humain ? N’est-ce pas notre devoir de répandre au-delà du temple les vérités acquises ?
La quête de connaissance de notre Maçonnerie est faite pour être le ferment d’un futur. Quel rôle nous sommes-nous assignés dans notre engagement maçonnique ? Combattre l’oppression, défendre les libertés, dans l’ordre, la sérénité et l’estime mu- tuelle ?
La tâche est immense dans un monde ou l’égoïsme, l’appétit des biens matériels, la quête effrénée de jouissance, masquent le vide de l’esprit et du cœur, corrompent la conscience des individus et des peuples. N’est-ce pas cette conscience morale, qui, vivante dans nos cœurs, nous permet de sublimer notre bestialité ?
Ne nous revient-il pas d’accepter notre animali- té inscrite dans nos terres intérieures, de rectifier pour trouver l’élévation de l’esprit ?
Comment engager ce chemin si notre survie en- trave notre pensée ?
A toi mon F :. qui tailles ta pierre, qui l’ajusteras, sans relâche, afin de bâtir de nouvelles architec- tures, je me permets de te rappeler qu’un ventre affamé ne pense pas, il cherche à se rassasier, il cherche à nourrir sa famille, à nourrir ses enfants. •••••••
Commission Nationale de Réflexion sur le Développement Durable (CNRDD) Mars 2021 - P89
3.1.3. RÉFLEXIONS ET PROPOSITIONS SUR LE SUJET DE L’ALIMENTATION