Page 35 - Voyages & groupe n°16
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                   poursuivis en cette année 2018 avec la mise en place de l’Hima- layan Express, un petit train bleu de 38 places (un euro/pers.) fa- cilitant l’accueil des groupes qui peuvent ainsi bénéficier d’un transport menant sur les hauteurs du parc (à 800 m), en une dizaine de minutes. Opérationnel sept jours sur sept, les départs ont lieu toutes les vingt minutes de- puis l’aire de jeux du site, après avoir effectué une petite montée à pied, sans difficulté aucune ! A savoir : le train ne redescend pas avec des passagers pour des questions de sécurité. Pendant la montée, le conducteur distille quelques commentaires, à la fois descriptifs et anecdotiques, au fil des enclos croisés. En 2018, toujours, le parc a également ac- cueilli de nouveaux pension-
< Dans le tunnel de lions, des vitres permettent aux visiteurs de surprendre le roi de la jungle en pleine sieste !
; Loup blanc du Canada.
;En immersion avec les lémuriens...
L’Himalyan Express, le nouveau petit train mis en place cette année, permettant d’emmener les visiteurs sur
les hauteurs du Parc animalier d’Auvergne.
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naires : huit dholes (chiens sau- vages d’Asie), trois kulans (ânes sauvages d’Asie) et trois cerfs cochons. Et pour 2019, il est question de refaire l’enclos des tigres et celui des lynx. Et d’autres projets sont en cours, comme celui de mettre en place un espace aquavision avec les tigres, réputés excellents nageurs...
Un parc peu commun
Dans un cadre naturel dépaysant fait notamment d’espaces fores- tiers accentuant le côté agréable de la visite, le Parc animalier d’Auvergne (28 hectares, trois kilomètres de parcours) rassem- ble 350 animaux représentant 65 espèces différentes issues des cinq continents. Avec pour fil conducteur : la faune monta- gneuse. De l’Atlas à Madagascar, en passant par l’Himalya, les Alpes, le massif des Andes, le massif du mont Kenya ou encore le massif du Bukhansan.
Des animaux que les visiteurs découvrent en observation et en immersion au sein de trois enclos, ceux des bouquetins et chamois, des cerfs Sikas et des lémuriens. Ici, les visiteurs se promènent, donc, parmi les animaux, mais il est interdit de les toucher ou de les nourrir... A savoir : les deux enclos dédiés aux bouquetins et aux chamois nécessitent d’être en bonne condition physique, car l’accès présente quelques difficultés, entre « belles pentes » (mais, de là, quel beau panorama s’offrant au regard!) et pierres aux tailles diverses, éparpillées. Ceux qui ne pourront pas s’y ren- dre, un autre chemin permet de faire le tour des enclos.
Et de poursuivre ainsi la décou- verte du parc, prendre le temps d’observer les différentes espèces grâce à la mise en place ici et là de plateformes de vision. Comme par exemple pour les loups du
Canada, les panthères des neiges, les takins, les ours du Tibet, les girafes, les tapirs... Tandis qu’une passerelle traverse le territoire des pandas roux d’Asie, s’amu- sant à jouer à cache-cache avec les visiteurs au cœur de leur es- pace forestier.
Une observation différente, en- core, est mise en place dans le tunnel des lions où quelques vi- tres à hauteur d’herbes séparent les visiteurs de l’animal. Et pour peu que le roi de la jungle ait dé- cidé de faire sa sieste tout près de l’une d’entre elles, l’observa- tion n’en sera que plus détaillée. C’est un moment unique ! Chaque jour, trois à 12 nourris- sages commentés (elles durent environ quinze minutes chacune) sont proposés aux visiteurs, l’oc- casion d’en apprendre davantage sur les animaux du parc et les anecdotes qui rythment leur vie. D’être aussi informés des me- naces qui pèsent sur leur survie et des différents programmes de conservation mis en œuvre pour lutter contre le déclin des es- pèces.
Les visiteurs peuvent également nourrir eux-mêmes les girafes de Rothschild en tête à tête ! Les yeux dans les yeux ! Deux, trois morceaux de carottes posées sur la paume de la main, et elles viennent (du moins la plus rapide et la plus gourmande d’entre elles !) délicatement les récupérer. Une expérience là encore inédite ! Favorisant (et privilégiant) ainsi une rencontre parmi toutes les autres avec les animaux, principe fondateur du Parc animalier d’Au- vergne, que souhaitent trans- mettre, encore aujourd’hui aux visiteurs Pascal Damois et Rémy Gaillot, lorsqu’ils ont choisi de se lancer dans cette nouvelle aventure. z
TEXTE ET PHOTOS CATHERINE MAUTALENT
 VoyAGES & GRouPES 16 - JuiLLEt 2018 - 35


















































































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