Page 33 - Voyages & groupe n°16
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                Là-haut sur les montagnes
>Parc animalier d’Auvergne. Sur 28 hectares, il est installé à la sortie du Auvergne villaged’Ardes-sur-Couze,ausuddeClermont-Ferrand.Lesiteadeux particularités : être en hauteur et avoir des pensionnaires issus des
montagnes du monde entier. A découvrir en observation et en immersion. Comme en témoigne Voyages & groupe !
   C’est en 1984 qu’ouvre le Parc animalier et de loisirs du Cézallier à Ardes-sur-
Couze, à 60 km au sud de Cler- mont-Ferrand (par l’A75, gratuite). En octobre 2012, il tourne une page de son histoire, change de nom pour devenir le Parc ani- malier d’Auvergne, lorsqu’il est racheté par Pascal Damois et Rémy Gaillot, deux dirigeants d’entreprise parisiens. Tous deux souhaitaient changer de vie,
 avaient envie de s’engager dans un nouveau métier qui fasse sens, et surtout se rapprocher de la nature et des animaux. Pour mieux appréhender cet uni- vers, ils ont pris le temps d’aller découvrir pas moins de 70 parcs animaliers et zoos en France et dans le monde.
Avant de prendre leur décision et de se poser dans le Puy de Dôme, en plein cœur du Parc na- turel régional des Volcans d’Au- vergne, là où opportunément les
A savoir
; Les girafes de Rotschild
; Panda roux
; Panthère des neiges
propriétaires du site animalier auvergnat partaient en retraite et souhaitaient vendre.
Pascal Damois et Rémy Gaillot ont eu un véritable coup de cœur pour ce parc, entraînant dans leur aventure leurs épouses, Ca- rine (la femme de Pascal) qui a quitté ses fonctions chez Areva pour intégrer Michelin, tandis que Géraldine (la femme de Rémy) a, entre autres, en charge au sein du parc les groupes sco- laires et l’activité séminaires.
Près de trois millions d’investissements
Alors qu’en 2012, année de la reprise du parc, le site auvergnat accueillait 38 000 visiteurs chaque année (pour 384 000 eu- ros de chiffre d’affaires), ils sont passés à 96 000 en 2016, puis à 100 000 l’an passé (pour 1,8 mil- lion d’euros de chiffre d’affaires). Il faut dire qu’une fois le parc ra- cheté, Pascal Damois et Rémy Gaillot se sont lancés dans de
vastes travaux de réaménage- ments, en investissant dès 2012 et jusqu’en 2017 près de trois millions d’euros, et refait 90% des enclos.
L’an passé, par exemple, les loups noirs et blancs du Canada ont bénéficié d’un nouvel espace, la plaine africaine a été agrandie de près de deux hectares pour pouvoir accueillir des zèbres de montagne et des potamochères, idem pour l’enclos des panthères des neiges. De son côté, l’île des primates a été rénovée avec l’ar- rivée de singes-araignées variés (ou atèles), tandis qu’une ferme des Andes a été créée avec des Alpagas, des Cuys (sorte de co- chon d’inde, mais en plus gros !) et des poules Araucanas, dont la particularité est de pondre des œufs à coquille bleue. Parallèle- ment, de nouveaux pensionnaires faisaient leur entrée au parc, dont les tapirs du Brésil et les ours noirs du Tibet.
Des investissements qui se sont
   Le Parc animalier d’Auvergne a adhéré au programme de reproduction européen (EEP), qui a porté sur 31 espèces sur 65 en 2017 (deux sur 70 en 2012 lors de la reprise du site auvergnat). L’objectif étant d’atteindre la moitié des espèces figurant en EEP d’ici à 2020. Le site auvergnat est, par ailleurs, devenu en 2016 membre permanent de l’EAZA, une association qui lutte pour la conservation des espèces en danger et favorise leur reproduction. Enfin, le Parc ani- malier d’Auvergne, a obtenu le label « Qualité tourisme » et reçu en 2017 un « Zoonaute Award » dans la catégorie des parcs zoologiques préférés des Français, ayant moins de 100 000 visiteurs.
VoyAGES & GRouPE 16 - JuiLLEt 2018 - 33
© Marie Demoulin © Marie Demoulin














































































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