Page 24 - MOBILITES MAGAZINE N°29
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                 Politique & institutions
    STRATÉGIE/Ferroviaire
Un nouvel avenir pour le
  C’est pourtant bien efficace le « saut de nuit », celui permis par le train du même nom. Au lieu de se lever avant l’aube pour patienter encore ensommeillé dans un hall d’aéro- port avant de subir les fastidieux contrôles de sécurité, on profite ici d’un voyage nocturne qui éco- nomise une nuit d’hôtel et nous fait arriver à destination sans perdre
de temps. « Un trajet en train de nuit c’est toujours une heure : une demie heure pour s’endormir, et une demie heure pour se réveiller », assurent - sans rire - les adeptes de ce mode de transport...
Une lente agonie
En France cependant, l’histoire des trains de nuit est celle d’une lente agonie. Amorcée durant les années
1980 avec le développement de la grande vitesse, elle s’est accé- lérée fortement depuis une dizaine d’années avec, notamment, la sup- pression des grandes relations transversales subsistantes. Au Nord et à l’Est, l’abandon de Reims-Di- jon-Nice en 2008, a été suivi en 2009 de celui de l’emblématique Flandres- Riviera (Lille-Nice). En 2010 l’Ouest est touché à son tour
On les croyaient près de disparaître, condamnés par le transport aérien et l’essor de l’offre low cost. Mais ils bougent encore. Pour des raisons environnementales mais aussi pratiques,
le train de nuit semble aujourd’hui renaître, stimulé par l’exemple du réseau Nightjet des ÖBB, les Chemins de fer autrichiens. Pourrait-il aussi avoir un nouvel avenir en France ?
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