Page 25 - MOBILITES MAGAZINE N°29
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                  Politique & institutions
train de nuit ?
  Les lignes aériennes vers
les villes moyennes coûtent très cher aux contribuables, jusqu’à parfois plus de 100 € par billet vendu.
toutefois, les relations paris-mar- seille-Nice et paris tarbes/Hendaye attendront encore quelques mois plus tard pour disparaître, tandis que le paris-berlin les avait précédé fin 2016(1).
Dégradation des services et manipulation des chiffres
La disparition des trains de nuit n’était pourtant pas écrite par avance, même sur les destinations desservies par la grande vitesse, tant les deux offres de transports sont différentes et peuvent même être complémentaires. mais « quand on veut tuer son chien, on lui met la rage », assure le pro- verbe. Aussi, en France comme en Allemagne(2), l’opérateur histo-
 avec les suppressions de Nantes- Nice et de Quimper-Lyon. En 2011, c’est au tour du sud-Ouest, qui voit disparaître les relations Irun- tarbes-Lyon-Genève/Nice. Durant les années suivantes les suppres- sions touchent le système dit Lo- razur (Luxembourg-Strasbourg- port-bou/Nice et antennes), puis les trenhotel talgo espagnols qui desservent la France (paris-madrid et paris-barcelone) sont sacrifiés
en 2014 au profit du faible gain de temps offert aux tGV par la LGV barcelone-Figueras-perpignan en l’absence de ligne nouvelle Nîmes- perpignan.
tout cela pour, avec la mise en œuvre de la refonte des tEt en 2016, aboutir à la situation actuelle avec seulement trois relations sub- sistantes : paris-Rodez plus Albi en fin de semaine), paris-toulouse- Latour-de-Carol, et paris-briançon.
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