Page 24 - Voyages&groupe n°15

Nouvelles étapes groupes
>France Produits. Se seraient-ils donnés le mot ? Trois nouveaux lieux ont ouvert leurs portes en France... le 2 juin dernier ! Coups de projecteur.
Gard
Une histoire vieille de 2500 ans
romanité), le parcours invite à appréhender la société en quatre phases : la période gauloise d’avant la conquête, le processus de romanisation, le Moyen-âge et enfin le legs romain, c’est-à- dire l’intérêt porté, à travers les siècles à la civilisation romaine. Le principe muséographique re- tenu ici consiste « à faire parler les objets », c’est-à-dire les re- placer dans le contexte de leur création et de leur usage. Les vi- siteurs contemplent des mo- saïques, des statues en bronze, en marbre... « dans un état ex- ceptionnel » collectées au fil des siècles et restaurées, pour cer- taines encore jamais dévoilées. Des objets de la vie quotidienne - en verre, céramique, métal - ainsi que des monnaies ou des
inscriptions complètent ce vaste panorama illustrant le génie d’une des plus grandes civilisa- tions de l’Antiquité.
Des supports de reconstitution variés choisis parmi les techno- logies les plus récentes accom- pagnent les visiteurs tout au long du parcours : programmes mul- timédia, documentaires audio- visuels, projections immersives, réalité augmentée, visites vir- tuelles et cartographies interac- tives. Le musée abrite aussi un auditorium de 180 places avec foyer, 400 m2 d’espaces péda- gogiques en trois salles, un salon de réception de 200 m2, un res- taurant, un café ou encore une librairie-boutique.
Le musée de la Romanité a ouvert en plein centre de Nîmes, face aux arènes. Bâtiment contem- porain, il présente, sur 3500 m2 de surface répartis sur quatre ni- veaux, quelque 5000 œuvres pa- trimoniales, le plus souvent de provenance locale (agglomération nîmoise) ou régionale (départe- ment du Gard). Il accueille éga- lement des expositions tempo- raires, à l’instar de « Gladiateurs, héros du Colisée », à découvrir jusqu’au 24 septembre.
Le bâtiment s’organise autour d’une rue intérieure suivant les traces de l’ancien rempart au- gustéen. En son centre : un atrium de 17 m de haut. Un toit terrasse végétalisé offre une vue à 360° sur Nîmes, tandis qu’un jardin archéologique (également de 3500 m2) a été structuré en trois strates correspondant aux grandes périodes (gauloise, ro- maine et médiévale). Un site sur la tradition romaine de l’agricul- ture urbaine complète le jardin. Le musée, lui, offre un parcours du VIIe siècle avant notre ère jusqu’au Moyen-âge, sans oublier le legs romain au XIXe siècle. Structuré en grandes périodes (pré-romanité, romanité, post-
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C.M.
Jura « Elle sera toute Bel, Bel, Bel... »
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Elle avait ouvert ses portes en 2009 sur le site même où était née la marque en 1921, à l’initia- tive de la petite-fille de Léon Bel et de Bernard Hanet. La Maison de La Vache qui rit (Lons-le-Sau- nier) s’offre aujourd’hui une nou- velle jeunesse. Après dix mois de travaux, elle a accueilli ses
premiers visiteurs le 2 juin.
Les 2200 m2 du bâtiment ont été entièrement redistribués et ré- aménagés, avec la volonté de donner une fluidité à la visite, de l’interactivité. La visite com- mence par l’essence historique des caves présentant l’aventure de la marque depuis sa création. Puis, du premier atelier d’affinage aux grandes campagnes publi- citaires, six îlots dévoilent des objets et des documents d’ar- chives. Le parcours est jalonné d’une installation de 2000 por- tions de Vache qui rit, tandis que dans l’espace « fabrication », où un film est diffusé pour en expli- quer le processus, les visiteurs
24 - VOYAGES & GROUPE 15 - Juin 2018
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