Page 63 - MOBILITES MAGAZINE N°4
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d’importantes dénivelées qui peu- vent aussi se résoudre avec un funiculaire ou une crémaillère(4). Cependant, la solution du télé- phérique est particulièrement adaptée au franchissement d’obs- tacles. Naturels, comme les cours d’eau et les secteurs boisés ou tourmentés. artificiels, comme les infrastructures lourdes (routes, au- toroutes, voies ferrées) qui coupent l’espace au sol et génèrent de l’enclavement urbain.
Orléans, Saint-Denis de la Réunion et Toulouse
« entrent dans le dur » aujourd’hui, hormis le « Câble a »
du Val-de-Marne, les projets les
plus avancés sont ceux d’Orléans,
de Saint-Denis de La Réunion et
de Toulouse. a Orléans, d’ici 201- 2019, « interives » reliera en un
peu plus de deux minutes et en correspondance avec la ligne nord-
sud du tramway orléanais les sta- tions « Danton » et « Place de la Commune de Paris » sur une lon- gueur de 380 m en franchissant
le complexe ferroviaire d’Orléans-
Les aubrais qui cisaille le secteur,
ce qui multiplie les obstacles tech- niques avec survol de voies et de caténaires. Une offre aux deux minutes (heures de pointe) ou
aux cinq minutes (heures creuses) permettrait, avec deux cabines de
56 places fonctionnant en va-et- vient, un trafic de 1500 voya- geurs/heure/ sens. La réalisation
d‘« interives » a été confiée à un groupement associant Poma, Vinci, GTM et Sogea. L’investissement totalise 14,7 millions d’euros dont
1,21 million d’euros financés dans
le cadre du Troisième appel à pro-
jets TCSP et 3,94 millions d’euros apportés par le Contrat Régional
de Solidarité Territoriale.
a Saint-Denis de La Réunion où la concertation sur le projet est dé- sormais achevée, le téléphérique urbain de la Cinor devrait disposer u
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Le futur téléphérique d’Orléans-les- Aubrais.
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