Page 8 - MOBILITES MAGAZINE Thématique n°3

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pour les vitesses commerciales, et où l'autonomie peut potentiel- lement devenir un sujet sensible. Habillage et graphiquages sont également impactés, puisque les temps et modes de recharge doi- vent tenir compte des services et des relais entre conducteurs afin de réduire au maximum les phases de haut-le-pied excessi- vement pénalisants avec des vé- hicules à l'autonomie limitée. Ainsi, chez navocap, les informa- tions sur les véhicules sont prises via le standard FmS : consomma- tion, kilomètres parcourus, etc.
Les nouvelles problématiques au niveau du SAE
en effet, ces informations vont participer à alerter sur les niveaux de charge batterie, permettre l’af- fectation des véhicules en fonc- tion de leur motorisation pour en- suite pouvoir proposer des opti- misations de l’offre.
Les systèmes d'aides à l'exploi- tation ne sont pas les seuls à être touchés par la transition énergé- tique. Les spécialistes du graphi- cage et de l'habillage, comme Abc informatique, Perinfo avec sa suite logicielle Gescar, ou Via- citis nocratès, mais aussi init ou Trapeze, ont mis à jour leurs sys- tèmes pour tenir compte de ces nouvelles contraintes d'exploita- tion. « Nous n’avons pas vérita- blement de solution spécifique SAE/SAEIV, au même titre qu’une solution comme SPEC, Inéo... Nous avons développé une solution lé- gère, GéoHub, associée à notre ERP métier Gescar. Elle permet de suivre le tracé réel du véhicule géolocalisé, dont nous remontons les points en les comparant au tracé théorique issu de Gescar. Ceci nous permet de valoriser des infos de type avance/retard per- mettant ainsi à l’exploitant de faire de la régulation. Nous pouvons
suivre aussi bien les lignes régu- lières que les transports occa- sionnels », explique Ari Dadoun, Pdg de Perinfo. Les spécialistes du transport à la demande (Via- citis nocratès, etc) sont égale- ment sensibilisés à ces sujets, no- tamment pour des questions de réservations, de disponibilités et d'autonomies de véhicules.
De la licence au paiement à l'usage
Autre tendance très forte depuis quelques années, liée au déve- loppement de l'internet haut-débit : l'exploitation des systèmes lo- giciels en mode SAAS(1). Si cette solution apparaît séduisante par sa facilité d'emploi (les mises à jour sont « transparentes » pour l'utilisateur, puisqu'intégrées au fil de l'eau par le prestataire), et l'absence d'immobilisation finan- cière à court terme (pas de li-
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L'information voyageurs en temps réel fait partie des « attentes clients » pour tous les réseaux urbains.
cences à acheter), elle impose toutefois une certaine prudence. nicolas bertolami, PDG d'Abc in- formatique, attire ainsi l'attention sur la propriété des données et la faculté qu'à l'entreprise à pou- voir les ré-intégrer et les exploiter par ailleurs. Un sujet à bien étudier avant de s'engager avec un pres- tataire ! en outre, rien ne dit que la prestation soit, à l'usage, plus économique financièrement pour l'entreprise. Aux exploitants de faire leur comptes et de bien éva- luer l'impact financier (et juridique) de chacune des deux solutions en fonction de leurs besoins et sollicitations. certaines options, comme le e-learning(2) (propo- sées par exemple par navineo), constituent des offres pouvant motiver le passage au mode SAAS. Le tout est de bien évaluer, et quantifier, les besoins au préa- lable. Les nouveaux entrants tels que Ubi Transport, Pysae, etc, ont comme modèle économique le paiement à l'usage. ceci pour d'autres raisons : l'interface utili- sateur repose principalement sur des tablettes numériques et des smartphones. Le moyen de fac- turation le plus logique avec ces appareils nomades est l'utilisation plutôt que la possession d'un Pc.
Le déploiement accéléré des « solutions légères »
Les modes dits « légers », à base de tablettes numériques et de smartphones, sont apparus avec Ubi Transports et son système de validation 2School. Depuis lors, le système s'est perfectionné et a donné naissance à un ensemble de services dédiés, dont le der- nier-né est 2Tad conçu, comme son nom l'indique, aux transports à la demande. Depuis lors, nom- bres d'entreprises se sont inspi- rées de cette approche « légère » utilisant les smartphones (Pysae pour l'exploitation, HubUp pour
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