Page 18 - MOBILITES-MAGAZINE-N°25
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                 Politiques & institutions
   Il ne faut pas oublier la dimension nationale de ces lignes et nous ne voulons pas prendre à notre charge
ce qui doit rester à celle de l’Etat.
   Q François Philizot, préfet,chargé de mission.
Q Jean-Baptiste Djebbari, député de la Haute- Vienne et rapporteur de la réforme
Q Jean-Luc Gibelin, vice-président de la région Occitanie- Pyrénées-Méditerr anée en charge des Transports
Q Michel Neugnot, vice- président de Régions de France en charge des transports
Q Patrick Jeantet, président de SNCF Réseau
et ce en dépit d’ailleurs des pré- misses de ce mouvement qui étaient plutôt liées aux taxes sur les carburants automobiles (voir Mobilités Magazine n° 23/février 2019).
Ce sont justement ces questions, la plupart d’entre elles absentes du rapport Spinetta, qui ont été largement débattues par les invités de TDIE. En l’occurrence (et par ordre alphabétique), Jean-luc Gi- belin, vice-président de la région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée en charge des Transports, Patrick Jeantet, président de SNCF Réseau, Michel Neugnot, vice-président de Régions de France en charge des transports, et François Philizot, pré- fet justement chargé par la ministre des Transports d’une mission sur... les « lignes ferroviaires de desserte fine des territoires » !
« Un problème on ne peut plus d’actualité, a rappelé louis Nègre co-président de TDIE dans son in- troduction, un problème d’amé- nagement du territoire et donc
essentiellement politique », ajoute- t-il.
Pas de logique de fermetures massives
le contexte serait aujourd’hui fa- vorable à une véritable mise à plat des problèmes, alors que Fran- çois Philizot s’attache, dans ses rencontres successives avec les exécutifs régionaux(2), à analyser la situation en effectuant une sorte d’audit ligne par ligne avant la re- mise de son rapport prévu pour avril 2019.
« Nous ne sommes pas dans une logique de fermetures massives ni même de transferts (au régions) comme pour les routes natio- nales (aux départements) », pré- cise-t-il. En ajoutant qu’il s’attache avec ses interlocuteurs à « trouver un itinéraire spécifique en analy- sant les lignes et leur consistance comme la réalité des servies ren- dus ». Puisqu’au-delà de la classi- fication de la classification trop générale UIC dite vII à IX (celle qui
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