Page 21 - MOBILITES-MAGAZINE-N°25
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                                                  Politiques & institutions
        en trois maîtres-mots : « Confiance (entre partenaires). Transparence (des informations). Responsabilité (de chacun) ».
Tout en prônant la souplesse dans le domaine des investissements, qu’il illustre avec l’exemple de sa région Bourgogne-Franche-Comté, et du choix de l’installation du GSM- R (radio numérique sol-train, ndlr.) plutôt que la construction d’évite- ments sur la ligne transversale du Jura. Un investissement moins coû- teux et tout aussi productif en terme de capacité. Exemple abondé par François Philizot, qui rappelle qu’une solution innovante de ce type a permis d’investir 35 M€ au lieu de 54 M€ sur la « ligne de la Côte Bleue » (Marseille-Miramas par Martigues). Côté exploitation, il préconise également, sur les petites antennes ferroviaires, la mise en œuvre des systèmes de navettes moins coûteuses que l‘exploitation classique. Sans exclure l’utilisation des plates-formes pour les « nou- velles mobilités en site propre », qu’il s’agisse du tramway en zone suburbaine ou du tram-train en périurbain. Comme le rappelle Mi- chel Neugnot, il s’agit aussi de l’at- tractivité d’une l’offre ferroviaire qui devrait elle-même pouvoir no-
tablement s’améliorer. Notamment avec l’introduction d’un « vrai » cadencement qui permettrait de mieux utiliser les matériels roulants, avec une dissociation des tarifs des
péages entre les heures creuses et les heures de pointes afin de pouvoir aider à baisser les coûts d’utilisation des infrastructures cal- culés par « kilomètre.train » et l’ex- ploration de nouvelles formes d’ex- ploitation de ces lignes, innovations technologiques à l’appui. Autant de pistes évoquéestouràtour.Autre- ment dit, et plus généralement, la question posée par ces fameuses « lignes de desserte fine du terri- toire » se résume finalement par une autre question ! Quel est le service que l’on veut mettre en place sur ces axes ? Avec quels outils et avec quels moyens ? « Il ne peut ici exister de de solutions uniformes », concède François Phi- lizot, des solutions qui ne soient pas « un simple transfert du rail vers la route. Quitte à encore plus l’encombrer »...z
MICHEL CHLASTACZ
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                        1) Voir Mobilités Magazine numéros 19 (octobre 2018), 20 (novembre 2018) et 23 (février 2019).
2) Quatre jours après le débat, il rencontrait Carole Delga, présidente de la région Occitanie- Pyrénées-Méditerrané e qui préconise « une nouvelle stratégie de modernisation des lignes dites improprement secondaires ».
3) Un axe urbain et suburbain véritable base d’un RER toulousain et une section de ligne rurale de desserte du Morvan.
4) Dans sa région les lignes Limoges-Brive (via Saint-Yriex) et Limoges-Angoulême sont désormais en partie interrompues.
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