Page 48 - MOBILITES MAGAZINE n°16
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                               Politiques & institutions
     est en cours d’élaboration, avec des exigences sur l’âge des parcs, la qualité de service, l’informa- tion-voyageur, les tarifs. « Pour que la prescription soit la même sur tout le territoire, y compris au niveau des tarifs, alors que pour le moment, c’est très disparate », indique Delphine Debray.
Sur la transition énergétique, dos- sier à peine effleuré, la Région a rappelé : « cela va peser très lourd sur le développement du terri- toire ». Avec des illustrations : un train au diesel équivaut à quatre cars, à 25 voitures à moteur ther- mique ; le car et le train électrique s’équivalent ; un car thermique est plus sobre que le TER thermique... « Je regrette que la Région ne nous en dise pas plus. Quid des cars que nous faisons rouler en ayant intégré une valeur résiduelle, en fin de contrat, réduite désormais à zéro ? », interroge, avec d’autres, Jean-Michel Blin, directeur général de l’ensemble Réseau Grand Ouest (huit entreprises). Avec une réponse dévoilée plutôt par le représentant de l’Etat dans l’accompagnement prévu sur le sujet par la nouvelle loi sur les mobilités.
La Région a au moins répondu sur la grande préoccupation du recru- tement. « Dans le coût de pro- duction des différents modes de
N Gérard Lahéllec, vice-président breton des transports : décentraliser les demandes d’adaptation des arrêts de transports scolaires aux communes.
N Alain Roué, Pdg du groupe Océlorn : « un charcutier gagne 2000 euros nets, un conducteur 1300. Il va falloir agir vite ! »
N Jean-Sébastien Barrault, président national de la FNTV : « notre profession
est bousculée ! ».
N Delphine Debray, directrice des transports terrestres à la Région Bretagne : un règlement des transports régionaux voté à la fin de l’année.
Quid des cars
que nous faisons rouler en ayant intégré une valeur résiduelle, en fin de contrat, réduite désormais
à zéro?
transport, il nous faudra sans doute prendre en compte une amélioration des conditions d’em- ploi des conducteurs », a glissé Fabrice Girard. Alain Roué, Pdg du groupe Océlorn, avait spectacu- lairement alerté, d’emblée, sur le sujet : « un employé à temps plein gagne 2000 euros net chez un charcutier, un conducteur 1300 euros. C’est un véritable obstacle pour recruter. Un sujet sur lequel nous allons être obligés de tra- vailler très vite ». A charge pour Jean-Sébastien Barrault, président national de la FNTV, présent dans la salle, de convaincre son conseil d’administration et sa commission sociale. z
TEXTE ET PHOTOS : HUBERT HEULOT
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