Page 28 - MOBILITES MAGAZINE N°2
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Opérateurs & réseaux
POint de vue / Jean-Sébastien Barrault, un nancier aux commandes t
main avec le stif dont la préoccu- pation est l’amélioration du quoti- dien des voyageurs, en termes d’offre et de qualité de service. Des enquêtes de satisfaction vont être réalisées auprès des voyageurs du réseau optile dès cette année. nous nous impliquons également dans la sécurisation de nos réseaux. le stif a la volonté de développer la vidéo-protection et de déployer, dans les mois à venir, du personnel de sécurité dans les gares routières et sur les lignes. nous planchons avec l’autorité organisatrice sur la création d’un PC régional de sécu- rité qui regroupera optile, la snCf, la raTP et la Préfecture de Police. la révolution, c’est aussi la « smart région » avec la volonté de faire entrer le numérique dans le quo- tidien de l’usager francilien.
: un des éléments de la « révolution transport »
de Valérie Pécresse, présidente du Stif et de la région Ile-de-France, c’est aussi le Grand Paris des bus. Comment le dossier avance- t-il ?
J.S.-B. : c’est un plan ambitieux qui réjouit beaucoup les autoca- ristes d’optile. les concertations ont été réalisées durant le second semestre 2016 avec les usagers. le stif en a voté les grands prin- cipes en décembre dernier et dé- gagé un budget de 30 millions d’euros par an. nous discutons maintenant de la manière d’utiliser au mieux ces enveloppes finan- cières pour essayer de répondre au plus près des nouveaux besoins de mobilité des voyageurs. il s’agit d’une part de développer de nou- velles liaisons et d’autre part d’amé- liorer les liaisons existantes pour les rendre plus attractives, notam- ment en soirée, le week-end et
en heures creuses. l’objectif est d’avoir un niveau d’offres garanti sur le réseau optile. les critères restent aujourd’hui à définir. mais, notre ambition est que, sur un certain nombre de réseaux, le voyageur soit assuré d’avoir un départ de bus ou de car jusqu’à l’arrivée de son dernier train et de disposer d’une offre minimum le dimanche... Bref, qu’il puisse em- prunter les bus et les cars sans se poser de questions, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
: outre ce plan bus, quelles sont aujourd’hui les
ambitions du Groupe Lacroix en Ile-de-France ?
J.S.-B. : aujourd’hui, la stratégie de lacroix, c’est d’accompagner le stif dans ses objectifs de déve- loppement de transport public. le stif a lancé un appel d’offres pour le renouvellement, à la rentrée 2017, des contrats de transport scolaire dans les départements du val d’oise et des Yvelines. Cela représente une trentaine de lots par départements avec des millions d’euros en jeu. on a remis notre copie mi-janvier dernier. nous avons répondu sur plusieurs lots, dont ceux sur lesquels nous sommes sortants. nous espérons
avoir fait une offre compétitive qui répond aux besoins. on est en concurrence avec des gros trans- porteurs et des petits. nous cher- chons toujours à nous distinguer sur la qualité de service. C’est un engagement que l’on essaie de décliner sur tous les aspects de notre métier. on met également en avant la formation de notre personnel et son ancienneté, dix ans de maison en moyenne.
: Lacroix a su résister à la concentration du
marché autour de très grands groupes de transport. Quelle est votre recette ? J.S.-B. : aujourd’hui, lacroix fait partie de la petite dizaine d’acteurs indépendants continuant à opérer en ile-de-france sur le secteur du transport public. il y a une dizaine
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28 - MOBILITéS MAGAzINe 02 - mars 2017