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                 AlaUne
plète l'analyse : « L'argument utilisé pour justifier ces limitations est la prétendue saturation de l'axe Rey- Sembat par les bus, alors que 10 000 voitures y circulent chaque jour (...) Sur la section la plus char- gée (...), le nombre de bus a été ré- duit de 1250 en 2010 à 650 en janvier 2015 suite notamment au déplacement de certaines lignes sur le boulevard Gambetta et à l'occasion de la restructuration du réseau des transports de l’agglo- mération grenobloise (TAG). Quelles améliorations seraient possibles ? Le principal point limitant la circula-
LA FRÉQUENTATION DU RÉSEAU TAG
EN MILLIONS DE VOYAGES
tion sur l'axe est le croisement avec les lignes de tram A et B place V. Hugo. Pour améliorer la situation, l'ADTC propose de déplacer la station de tram sur la place V. Hugo. La création d'une station assez longue
pour accueillir deux trams permettrait la traversée de l'axe Rey-Sembat par deux trams simultanément, aug- mentant ainsi le temps dévolu à la circulation des véhicules. D'autres aménagements plus rapides à met- tre en œuvre sont possibles comme la création d'un couloir bus Sud- Nord entre le square Dr Martin et la place V. Hugo, l’amélioration du pha- sage des feux au croisement Dr Martin / Sembat / Lafontaine ou encore le déplacement sur la rue Lesdiguières de l'arrêt Dr Martin de la ligne 13 ».z
JEAN-PHILIPPE PASTRE
                        
  2009
75
2010
73
2011
77
2012
76
2013
77
2014
81
2015
85
 (Source SMTC)
       X LE MANS : LE BUS DOIT PASSER DEVANT TOUT LE MONDE
En dix ans, la ville du Mans s’est équipée d’un réseau armature (tramway et bus à haut niveau de service) avec le souci de la plus grande efficacité possible. Aujourd’hui, elle veut « faire sauter les bouchons » pour ses autres bus.
  C’est  le  nouveau  projet  de Jean-François soulard, vice- président  du  Mans  Métro- pole, délégué aux transports : des portions de couloirs réservés aux bus à l’abord des ronds-points sur les  boulevards  pénétrants.  Une fois arrivés, un aménagement de voirie  pour  qu’ils  passent  devant tout le monde. « La vitesse com- merciale, c’est tout l’enjeu pour nous. Parfois, nous aménageons un shunt qui permet au bus d’éviter carrément le rond-point. L’usager regarde avant tout le temps qu’il passe dans le transport public. C’est ce qui fait qu’il lâche sa voiture », explique-t-il.  il  l’a  encore  véri é
depuis  le  20  février  2016.  La  ville a inauguré une ligne de bus rapide, en complément de ses deux lignes de  tramway.  elle  place  Allonnes, la grande commune du sud-ouest de l’agglomération, 11 000 habitants vivant  pour  beaucoup  dans  des hLM à quinze minutes de la gare
centrale. très peu d’aménagement, presqu’un simple coup de peinture, mais 75% du parcours en site pro- pre.  Depuis  le  lancement,  la  fré- quentation augmente de 15% par mois.  Les  fréquences  ont  dû  être augmentées le samedi, deux bus supplémentaires  réquisitionnés
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Nlebusàhaut niveau de service Tempo est prioritaire au moins pour faire son entrée du rond-point des Tabacs.
  ©photo ANiCette tRANChAUX, setRAM




































































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