Page 30 - MOBILITES MAGAZINE N°01
P. 30
AlaUne
ville, a pour conséquence l’existence de lignes longues, souvent déré- gulées, dont l’exploitation nécessite en conséquence des moyens ma- tériels et humains importants pour maintenir un niveau de desserte compatible avec la charge de clien- tèle », écrit la CRC. elle pointe du doigt l’économie du réseau de transport : « Comparée aux principaux réseaux de province
de même taille, la RTM présente des écarts significatifs, avec un coût de production de l’offre au ki- lomètre beaucoup plus élevé que la moyenne (9,32 euros en 2011, contre 6,16 euros en moyenne pour les réseaux de même caté- gorie). Si une partie du surcoût constaté trouve son origine dans les caractéristiques particulières du réseau exploité par la RTM, il résulte
CETTE VITESSE MOYENNE DE 11,5 KM/H RESULTE DES GROSSES PERTUR- BATIONS ENGENDREES PAR LES TRAVAUX DE LA L2 ET LES AMELIORATIONS DE VOIRIE.
aussi du poids trop important des charges de personnel, qui appelle des efforts de rationalisation ». Côté syndical, les langues se délient. « Cette vitesse moyenne de 11,5 km/h résulte des grosses pertur- bations engendrées par les travaux de la L2 et les améliorations de voirie. Logiquement, la vitesse de- vrait s’améliorer au cours des pro- chaines années. Cependant, sur des zones où les travaux sont achevés, les résultats ne sont pas à la hauteur. Sur la ligne B2, par exemple, nous gagnons seulement cinq minutes avec le bus à haut niveau de service», explique David Gimenez, délégué du personnel CGt à la RtM.
Fluidité? C’est pas gagné!
« Dix minutes de gagnées sur une ligne permettraient d’économiser un bus et un conducteur. Ce serait une bonne chose pour le contri- buable. Des bus qui roulent mieux et plus vite, inciteraient davantage à emprunter les transports en com- mun », précise Bruno Gazeau. Le
30 - MOBILITÉS MAGAZINE 01 - FévRieR 2017
Le Vieux port pendant les travaux
©DR
©DR