Page 46 - Voyages & Groupe N°7
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balade entre rues étroites et pa- vées, aux maisons typiques et proches, entre patios et bars à tapas, croisant des musiciens et des calèches tirées par des che- vaux, ou quelques têtes de tau- reaux empaillées,  èrement ex- posées. Et rejoindre le Tablao El Arenal, pour un dîner-spectacle de flamenco. Claquements de mains, accords de guitares, chants aïgus, danses saccadées... Des sensations rythmiques et intenses.
Echanges en formule
speed-dating
Séville encore en guest star dès le matin du deuxième jour, cette fois en formule rallye pédestre. Cinq équipes de sept personnes étaient composées, défendant chacune ses couleurs : orange, bleu, jaune, vert et violet. En moins de deux heures, livret à la main, il s’agissait de débusquer les secrets de la capitale anda- louse en répondant à diverses questions, sur le patrimoine prin- cipalement, mais aussi sur la tauromachie ou encore le foot- ball ! Un exercice auquel chaque équipe, motivée et impliquée, s’est prêtée dans la bonne hu- meur et la convivialité. Avec aussi pour dé  de réaliser la photo la plus originale ! Et pour animer ce rallye pédestre, deux ateliers étaient mis en place sur l’itinéraire a n de s’initier aux arts locaux : peinture sur éventail (et à chacun de faire preuve de créativité quant aux motifs à reproduire) ainsi que flamenco (tenues appro- priées exigées).
Fin de parcours autour d’une san- gria ou d’une bière pour une pause bien méritée, près de la cathédrale, avant de prendre le temps pour chacun d’aller dé- couvrir librement l’Alcazar. In- contournable ! Il est l’un des mo- numents les plus emblématiques
de la ville. Il témoigne, dans un enchaînement harmonieux de salles et de patios, de l’évolution historique de Séville pendant le dernier millénaire, en réunissant des styles allant de l’époque arabe jusqu’au XIXe siècle.
Il est surtout considéré comme le fleuron du style mudéjar*. L’Al- cazar est tout aussi réputé pour ses jardins, organisés sous forme de terrasses, qui occupent 80%
de la surface du site... Une dé- couverte qui a alimenté - entre autres - les conversations autour d’un déjeuner original au sein du Mercado Lonja del Barranco (un marché) où étaient servis une variété de tapas à partager : soupe andalouse, poulpe et pommes de terre con tes, pois- son frit à la sévillane... Avant de pro ter d’un peu de temps libre et reprendre des forces pour une
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Bien-être au travail, développement durable : l’exemple d’un établissement engagé
Tous les hôtels du groupement allemand greenLine, avec qui la seH a signé un partenariat en juin, ont la certi cation d’éco- responsabilité Green Sign délivrée par l’institut InfraCert. De son côté, la société européenne d’Hôtellerie possède au sein de son réseau 70 hôtels labellisés « éco- engagement » valorisant les hôtels ayant entrepris une démarche active pour le respect de l’environnement.
Mais, il y a un établissement pas tout à fait comme les autres, l’Inter-Hotel alteora du Futuroscope, qui s’attache depuis plusieurs années maintenant, à faire du bien-être au travail et du développement durable ses deux chevaux de bataille. Bernard Maret, son directeur et gérant, et par ailleurs, « fan » de pierre rabhi, fondateur du mouvement Colibris, explique à Voyages & groupe ses démarches.
Il a ainsi créé « l’indice du bonheur », un concept rare mais qui anime et améliore les services de l’hôtel. « Je pars du principe qu’avant de demander des efforts aux salariés, il faut commencer par leur offrir du bien-être. Tout le monde a le droit à l’erreur, elle est instructive et permet d’avancer et d’améliorer les choses », dit-il. Bernard Maret s’est rapproché de l’aract, l’association régionale pour l’amélioration des conditions de travail, en mobilisant ses salariés. Ils ont répondu à un questionnaire, et les résultats ont été passés au peigne  n. pour Bernard Maret, « l’entreprise est un théâtre, les salariés sont les acteurs de leur métier et le manager est le metteur en scène ». C’est ainsi qu’il gère son personnel. Les clients, eux, sont les spectateurs. « Pour montrer que nous croyons en nos salariés, poursuit-il, nous recrutons peu mais les faisons évoluer par la formation professionnelle. En moyenne, une à
Bernard Maret, directeur et gérant de l’Inter-Hotel Alteora du Futuroscope
deux journées par an par salarié. Nous leur expliquons qu’ils ne travaillent pas pour un chef ou pour une entreprise, mais pour les clients qui sont devenus leur motivation principale ». et ça marche. « Le bien-être au travail, c’est gagnant-gagnant », estime-t-il. Côté développement durable, « notre démarche a débuté par des actions dans le domaine de l’environnement, avec de lourds investissements au niveau de l’hôtel, explique Bernard Maret. Ils ont porté sur la production d’eau chaude à partir de panneaux solaires, la climatisation à partir des pompes à chaleur et système de gestion technique centralisé du bâtiment a n de réguler la température de chaque chambre ». La démarche a ensuite porté sur la gestion des déchets, avec notamment la mise en place depuis quatre ans de statistiques « pour produire de la nourriture selon les besoins, à 5 ou 10%
près », détaille-t-il. avec en projet de communiquer prochainement sur tous ces aspects auprès des clients, en organisant par exemple des visites de l’établissement. pour comprendre, et « pourquoi pas faire naître de bonnes pratiques », conclut Bernard Maret. L’établissement est labellisé afaq 20600 et afaq Iso 14001.
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Hôtellerie & restauration


































































































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