Page 44 - MOBILITES MAGAZINE n°26
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                 Technologies & innovations
  EngInS DE tRavauX
Une gamme très large et adap- tée à tous les besoins. Qu’il s’agisse de classiques opérations de génie civil comme la préparation de plates-formes de voies ou leur assainissement. Avec de nom- breuses solutions rail-route et de manutentions complexes à base de lorrys, de chariots, de grues de voie et de matériels pour travaux souterrains. Notamment, protection environnementale à la clé, Patry, un constructeur historique incon- tournable dans le domaine de la voie des engins spécialisés depuis près de sept décennies, présentait l’un de ses modèles de draisine de travaux qui fonctionnent à 100% électrique sur batteries... z
FéDéRatIonS Et aSSoCIatIonS PRoFESSIonnELLES
Une sorte d’anticipation-catas- trophe d’une France sans trains imaginée par la FIF (Fédération des Industries Ferroviaires) à l’ho- rizon 2030 : « Quand un jour les trains disparurent de France laissant la place à d’autres moyens de transport changeant le territoire français et la société... »
« Mais comment sommes-nous arrivés là », se demande la FIF. Fermeture anarchique de lignes, délaissement des infrastructures, gares devenues sans âme, volonté de rentabilité sans prise en compte des besoins réels, voire inégalités territoriales profondes cachées derrière une sorte de « discours trottinette » qui se trouve totale- ment déconnecté de la réalité du terrain de la France périphérique. Ce qui nous fait revenir aux causes originelles des évènements so- cio-politiques de cet hiver...
Une fiction qui se demande aussi ce que nous aurions du faire dès 2020. Et passe en revue la stratégie ad-hoc qu’il aurait fallu choisir et que nous pouvons encore au- jourd’hui mettre en œuvre : re- connaître le rôle structurant du ferroviaire, défendre les lignes de proximité qui y participent et les favoriser, optimiser la cohabitation fret/voyageurs et penser collecti- vement les différents modes de transport comme des outils com- plémentaires. Un document qui affirme le ferroviaire comme mode structurant et « colonne vertébrale d’un développement soutenable au niveau local, national et inter- national », explique Jean-Pierre Audoux, délégué Général de la FIF. Ce qui nous ramène aux fon- damentaux oubliés (au moins dans sa formulation) de la LOM, la Loi d’Orientation des Mobilités... z
  Le mode associatif et institu- tionnel de l’industrie ferroviaire était largement représenté au SI- FER. Avec en tête, la Fédération des Industries Ferroviaires qui, avec ses 300 entreprises adhérentes représente l’ensemble des activités de l’industrie ferroviaire nationale. Mais aussi l’UNIFE, son équivalente qui fédère la même industrie à l’échelle européenne. Sans oublier les agences européennes avec en tête l’ERA (European Union Agency for Railways) qui met en œuvre la législation ferroviaire communau- taire. Tandis que Fer de France or- ganisme fédérateur des acteurs privés et publics du rail également présent rappelait le poids du monde ferroviaire au sens large avec ses 30 Mds€ de chiffre d’affaires et
ses 300 000 emplois, dont 80% sont situés en France...
En guise de « version client » du système, Régions de France rap- pelait l’importance majeure du budget Mobilités dans toutes les régions françaises, principalement en raison du rôle structurant du transport ferroviaire assuré par les TER.
On trouvait même le CNES, le Cen- tre National d’Études Spatiales, qui est apparu au précédent salon. Puisqu’il s’agit d’un partenaire im- portant du rail dans les télécom- munications, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du système de radio sol-train GSM- R, un élément central de la signa- lisation européenne interopérable ERTMS. z
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