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territoires peu denses ?
sein d’une même intercommuna- lité ». A savoir, les centres-bourgs où sont implantés les commerces, les pôles de santé, les écoles, les gares. « Le TAD vise plutôt les mo- tifs secondaires de déplacement que le domicile/travail », constate la directrice marketing.
Renouveau du TAD
A quelques exceptions près, no- tamment dans les zones périur- baines ou d’activités. Au Havre, la collectivité et Transdev ont créé un système de TAD « hybride » pour desservir la zone portuaire. Celui-ci prend le relai d’une ligne de transport public régulière qui s’arrête à l’entrée du site industriel. A partir de là des minibus achemi- nent les salariés (qui travaillent souvent en horaires décalés) jusqu’à leur entreprise. « Les pas- sagers indiquent leur arrêt quand ils montent dans le véhicule et ré- servent leur retour via une appli- cation mobile, le web ou par télé- phone », indique Benoit Jaby, chargé des solutions de mobilité chez Transdev. Autre cas de figure : la solution déployée par Orléans Métropole et Keolis dans un secteur périurbain. « Une ligne de TAD
Plutôt que de dire que le transport public subit l’Ubérisation, ces expériences démontrent au contraire que l’épouser et l’intégrer dans des modèles opérationnels
permet d’en tirer un bénéfice
Benoit Jaby, chargé des solutions de mobilité chez Transdev
MOBILITÉS MAGAZINE 45 - FÉVRIER 2021 - 21