Page 22 - MOBILITES MAGAZINE N10
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TURQUIE : L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE
Si les constructeurs turcs ont subi de sérieux revers en 2017 sur leur marché domestique, traditionnellement très fluctuant, ils se reportent tout naturellement vers les marchés d'exportation et en premier chef, vers l'Europe. Leur omniprésence à Busworld n'est assurément pas un hasard.
BMC, ou le retour de la menace fantôme
L'offensive Temsa
Dietrich carebus Group (DcG) était très officiellement présent sur le stand Temsa. Un stand où figuraient de nombreuses nouveautés. en premier lieu : le nouveau mD9 tourisme, dont la présentation s'em- bourgeoise sensiblement. Il dispose dés- ormais d'une motorisation Iveco FPT six cylindres de 6,7 litres, développant 320 ch. A ce moteur est associée, en série, une boîte manuelle ZF ou, moyennant fi- nances, une boîte automatique Allison Transmissions six rapports. Autre véhicule inédit : le Temsa LD Sb Plus, destiné aux marchés scolaires, qui succède au Temsa LD Sb. Son style extérieur est revu afin de standardiser optiques, face avant et certains panneaux de carrosserie avec d'autres modèles d'autocars de la gamme.
Disponible en 12 ou 13 m de long, il com- porte un moteur Iveco FPT six cylindres de 6,7 litres de 320 ch. Le Temsa mD7 Plus change également de motorisation en héritant d'un moteur Iveco FPT NeF4 de 185 ch. Il s'harmonise en terme de style avec le nouveau mD9. Attention, le Temsa LD « tout court » remplace le HD, et reste quant à lui en motorisation DAF. Temsa adopte donc deux familles de mo- torisations : Iveco FPT ou DAF. Paradoxe, Temsa a confirmé travailler sur le bus ur- bain de classe midi, l'electron. Doté de batteries, son exportation en France est envisagée à terme. comment DcG va-t-il gérer cette cohabitation avec la gamme Yutong électrique ? z
Si les marques Temsa, Otokar ou Isuzu Anadolu et Karsan sont connues, voire populaires en France, il ne faut pas en oublier d'autres, qui n’ont pas, ou plus, de représentation sur notre territoire. Ainsi bmc, le constructeur d'Izmir, qui annoncait à busworld courtrai nombre de nouveautés, comme le Neocity de 8,5 m de long en motorisation diesel euro VI ou élec- trique à batteries. Ici la chaîne de traction provient des canadiens de Tm4 avec un pack batteries d'origine Samsung. Particularité : le choix de pneus en 19,5 pouces pour réduire la hauteur d'accès.
Une troisième version, à moteur diesel euro VI d'origine cummins, existe en version dix mètres. cette gamme Neocity dispose d'un essieu avant à roues indépen- dantes. Le bmc Procity a droit à une variante à plancher plat intégral à motorisation GNV. ce modèle est animé par un moteur cummins ISb6.7G accolé à une boîte auto- matique Allison Transmissions six rapports. bmc exposait aussi un insolite véhicule aéroportuaire à traction avant : le bmc Apron bus de 14 m de long, toutes roues in- dépendantes, d'une capacité de 107 passagers. z
KARSAN ARRIVE EN VILLE
Avec le Karsan Jest électrique de 2x33 kWh de batteries (voir compte-rendu des rencontres nationales du transport public, Mobilités magazine N°9), Karsan avait clairement visé les centres urbains. cela se confirme avec le Karsan Jest à boîte automatique appelé Jestronic, et d'authen- tiques autobus urbains comme le Karsan Atak à plancher bas intégral de 8,15 m de long (ho- mologué pour 51 passagers).
La variante autocar, appelée Star, offre, elle, une capacité comprise entre 27 et 31 passagers tout en proposant 3,5 m3 de soutes. Deux véhicules animés par des motori- sations diesel euro VI d'origine Iveco FPT de 186 ch et 680 Nm de couple. z
22 - Mobilités Magazine 10 - Decembre 2017