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BUSWORLD MOSCOU 2018, PETIT MAIS COSTAUD
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L’agglomération de Moscou, d’une superficie équivalente à celle de l’Ile-de- France, subit, malgré la présence de sept périphériques et d’artères particulièrement larges, une congestion permanente, qui rend le moindre déplacement particulièrement pénible. Heureusement, la bonne humeur de mise pendant les Rencontres d’Avenir, aura permis de supporter facilement ces longues périodes d’attente...
le salon busworld Moscou est de dimension réduite en terme de surface d'exposition. il vaut le déplacement car on y découvre une Russie industrielle dynamique et méconnue. Ce n'est pas la moindre des surprises.
la Fédération de Russie est aux premières loges pour subir de plein fouet l'invasion des constructeurs Chinois. ils y font leur loi, en particulier dans le domaine de l'autocar. ankai, King long, Higer, Yutong sont ici bien établis. la Russie étant frontalière et sur l'axe stratégique du gouvernement Chinois, dit de la Route de la soie, cela ne pouvait qu'être inéluctable.
Pourtant il existe une industrie de l'autobus qui ne s'avoue pas vaincue. ainsi, certaines marques automobiles disparues comme gaz, poursuivent- elles leurs activités dans l'autobus. les thèmes liés à la transition énergétique ou à la conduite autonome attisent là aussi l'imagination. on peut relever le véhicule autonome exposé sur le stand Kamaz (un très important constructeur de poids- lourds, affilié à Daimler). l'électrique est aussi présente sous toutes ses formes : à batteries avec Volgabus, ou encore avec le très original prototype de PC transport systems avec sa remorque dédiée qui évite de surcharger le pavillon des autobus avec les accumulateurs. gaz défend l'électrique à pantographe, tandis que Kamaz commercialise un bus électrique bifilaire permettant la recharge en roulant. en Russie, trolleybus n'est pas un gros mot ! Mais le gnV y a aussi droit de cité, une option défendue par Maz. Vu les ressources gazières du pays, l'inverse aurait été surprenant. Côté occident, c'est le Portugais Caetano qui surprend avec sa plateforme électrique à batterie modulaire permettant diverses alimentations ou prolongateurs d'autonomie (pantographes, bifilaire, ou pile à combustible).
J.-PH. PASTRE
Kamaz, principal constructeur de poids-lourds en Russie est venu en force.
Le monospace 12 places électrique autonome Shatl 2.0 est développé par l'institut NAMI en coopération avec Kamaz.
PC Transport System a résolu la question de la répartition de charge des autobus électriques en mettant les batteries en remorque.
Mobilités Magazine 21 - DécEmbrE 2018 - 15