Page 27 - MOBILITES MAGAZINE N°21
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                  Opérateurs & réseaux
ce de son réseau
     verser la ville à toute vitesse à cette clientèle de salariés en ma- jorité qui prennent le train pour venir travailler à Laval.
Autre service, créé à la demande de ces mêmes actifs, des bus en horaires décalés le soir : à 21h50, 22h30 en semaine et 22h15 le ven- dredi et le samedi. baptisés « Flexo », ces bus desservent les arrêts que les passagers deman- dent. Ils sont deux, l’un partant vers l’ouest, l’autre vers l’est la ville (d’un côté et de l’autre de la mayenne, la rivière). Le conducteur établit son circuit en fonction des demandes.
Fin d’un service « un peu exagéré »
Pour le reste le réseau lavallois reste organisé - depuis une dizaine d’années - autour de deux lignes fortes de bus articulés tournant
Laval a toujours beaucoup investi dans ses transports publics.
François Devineau, directeur de Keolis laval
de compagnies de taxis. mais, dans ces communes autour de La- val, choix drastique opéré à l’oc- casion du renouvellement de la DSP, la desserte des écoles pri- maires qui s’opérait par taxis a tout simplement été supprimée. « Cela coûtait 2000€ par élève et par an. C’était un service un peu exagéré », estime Denis mouchel. Autre rationalisation, une ligne de rocade, baptisée LANo, faisant le tour de Laval. elle a été amputée de sa partie nord sans zone d’ha- bitations et ramenée plutôt vers la gare, justement située au Nord.
25€ par mois
L’objectif financier, dans le cadre de cette nouvelle DSP, était que l’agglomération économise 1 m€ par an. objectif atteint et le contrat a été conclu en diminution par rapport au précédent pour 70 m€ en 6 ans.
Les restrictions de desserte ont fait baisser de 2,2% le nombre de kilomètres parcourus par les bus. malgré cela, la fréquentation a augmenté de 1% l’an dernier, pour atteindre 9,8 millions de voyages. elle s’accélère, et a été de 2% dans les six premiers mois de l’an- née 2018.
« Le réseau fonctionne très bien, juge Denis mouchel. Il faut dire que le TUL, dont l’histoire remonte à 1947, a fait l’objet d’une attention toujours très grande de la part des municipalités qui se sont succédé, de gauche comme de droite. En mettant à la disposition de la po- pulation une offre très conséquente pour la taille de la ville, en se mon- trant toujours soucieuses de des- servir les grands lieux de mobilité comme l’hôpital, les grands centres
 NDenis Mouchel, vice-président de l’agglomération aux transports et aux déplacements et François Devineau, directeur de Keolis Laval. Il préside aussi l’association de grands employeurs à l’initiative des médiateurs de services publics dont le transport
toutes les 12 ou 15 minutes aux heures de pointe. Puis d’une quin- zaine de lignes secondaires des- servant les quartiers avec des bus standard à des fréquences moins grandes. elles rejoignent les 5 com- munes de la première couronne de l’agglomération toutes les 30 ou 40 minutes. Là se rabattent sur elles des lignes de transport virtuel qui peuvent être comman- dées jusqu’à une heure avant le départ. elles relient 14 autres com- munes, et sont confiées à un GIe
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