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Destino Capital prend une
Créé en 2013, le salon Des- tino Capital était encore ces dernières années sous la
coupe de l’Association des Hô- teliers de Saint-Domingue, tout en bénéficiant du soutien de l’of- fice national du tourisme de la République dominicaine. Ce ren- dez-vous professionnel était, de fait, limité à la seule capitale (Saint-Domingue) et à ses atouts touristiques, en dehors du tou- risme balnéaire surtout. Depuis ce printemps, la créatrice de cet événement, Doïna de Campos, s’est libérée de la tutelle du syn- dicat hôtelier et envisage désor- mais, toujours avec l’office na- tional du tourisme, d’élargir son champ d’action à l’ensemble de la République dominicaine, voire de l’île d’Hispaniola.
La présence remarquée cette an- née d’Haïti à Destino Capital, qui a eu lieu du 30 septembre au 2 octobre dernier, illustre bien une tendance qui devrait s’accentuer encore dans les prochaines an- nées. Lors de cette sixième édi- tion, le salon a rassemblé près de 70 acheteurs du secteur du
Doïna de Campos, créatrice de Destino Capital.
tourisme de loisirs et Mice, en provenance de neuf représenta- tions nationales de l’office na- tional du tourisme de République dominicaine du monde entier. Côté France, la destination était représentée par une petite délé- gation de quatre participants, en raison d’un calendrier défa- vorable. Les visiteurs ont pu ren- contrer et échanger avec une quarantaine de représentants de l’offre touristique.
Cette année, Destino Capital a été suivi dans la foulée par un autre événement similaire, Dis- cover Pop, à Puerto Plata, du 3 au 5 octobre, « des dates, ce- pendant trop proches d’IFTM Top Resa, et qui ont eu un impact négatif sur la participation d’ache- teurs français », reconnaît Doïna de Campos.
Diversification
Une modeste délégation, paradoxale pour la France, puisqu’elle est redevenue « le premier marché international long-courrier », derrière les Etats-Unis et le Canada, comme
s’en est félicité le ministre du Tourisme, Francisco Javier Garcia, lors de son passage au salon IFTM Top Resa fin septembre. Preuve aussi que le marché français a bien digéré la faillite du voyagiste espagnol Marsans, qui était l’un de ses principaux contributeurs jusqu’en 2010.
Aujourd’hui, les promoteurs du tourisme dominicain multiplient les efforts pour diversifier l’image de leur destination largement dominée par les activités de tou- risme balnéaire. Pionniers en la matière, depuis une vingtaine d’années, ce sont les offres all inclusive des vastes complexes hôteliers en bord de mer qui en ont été le puissant moteur. Une image qu’il n’est pas facile de modifier ou d’élargir. Pourtant, les autres thématiques sont mul- tiples et variées, avec de fortes caractéristiques identitaires. La République dominicaine est de- venue le premier pays exportateur mondial de cigares roulés à la main et les grandes marques du marché international y sont re-
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J’ai créé le salon en 2011, sous l’égide de la chambre
de commerce franco-dominicaine avec pour objectif de faire venir davantage de Français à Saint-Domingue. Puis, à partir de 2013, nous avons internationalisé
la manifestation, avec l’Association des Hôteliers de Saint-Domingue et adopté son appellation actuelle. Aujourd’hui, nous sommes devenus autonomes et, depuis cet été, l’association propriétaire de Destino Capital est reconnue comme une Organisation Non Gouvernementale.
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>Salon Destino Capital. La sixième édition de ce rendez-vous professionnel, qui met en
relation les représentants de l’offre touristique avec des acheteurs venus du monde entier, s’est tenue du
30 septembre au 2 octobre dernier
à Saint-Domingue. Jusqu’alors centré sur la promotion de la capitale dominicaine, il s’est élargi à l’ensemble de la destination caribéenne. L’événement devrait accentuer cette diversification à l’avenir.
Evénement