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Technologies & innovations
et, par conséquent, induit des re- tards de livraisons. Frédéric Lahitte, Directeur Général Bus et Cars chez Iveco y voit d’ailleurs un motif d’inquiétude pour 2022 tout en confirmant que pour les deux marques Iveco Bus et Heuliez Bus cela a représenté une centaine d’immatriculations perturbées par ce phénomène au cours du dernier trimestre 2021. Non négligeable ! Par groupes on observe qu’Iveco Bus tient ses parts de marché France au fil des ans tandis qu’Evo- bus décroche, de plus en plus concurrencé par le groupe Traton dont les marques M.A.N et Scania poursuivent une lente mais inexo- rable croissance. Le plan produit, relayé par un soutien commercial de terrain semble porter ses fruits. Neoplan, plus encore que Setra subit l’effondrement du marché de l’autocar de tourisme. Que dire de Van Hool et, surtout, de VDL dans ce contexte !? Mais attention, VDL répond à des appels d’offres en urbain et VanHool prépare une
grosse offensive produit pour les mois qui viennent. Affaire à suivre, sinon en 2022, au moins en 2023. En minicars et minibus, Ford France (avec l’aide de Trouillet pour la « francisation » des véhicules) sup- plante largement Renault et le groupe Stellantis (ex PSA, ex-Fiat). Pour les deux groupes français, cette situation historiquement in- congrue témoigne d’un désintérêt total pour le marché des bases et adaptations carrossiers en transport en commun de voyageurs. Comme la nature à horreur du vide, Ford en profite et c’est de bonne guerre. Si Mercedes-Benz peut compter sur son Sprinter (carrossé comme en châssis) pour rester le n°1 de ce segment des minicars et minibus devant Iveco, le groupe devrait prendre garde à ne pas trop pé- naliser les carrossiers-constructeurs. On suivra avec beaucoup d’intérêt en 2022 Caetano, mais aussi les Espagnols UNVI et Indcar (mal- heureusement le décompte de ces marques est crédité dans celui des
2 Le Heuliez GX 337 figure parmi les meilleures ventes d’aubobus à batteries pour 2021.
3 La marque Setra du groupe Evobus a connu une mauvaise année en 2021. Le marché des autocars Low Entry reste difficile
à quantifier en France.
châssis motorisés). Sunsundegui a contribué, avec 13 immatricula- tions, aux résultats (modestes) de Volvo Buses en France.
Le Diesel bouté hors
des villes
Quant au panel énergétique, la transition semble bel et bien en- gagée en autobus avec, selon Fré- déric Lahitte, un marché toutes marques France du segment ur- bain ayant immatriculé 49 % des volumes en véhicules GNV (pou- vant donc fonctionner également au bioGNV) et 27,1 % en élec- triques ! Les Diesel Euro VI et hy- brides ne pesant plus chacun que 12%deceMTM.Lachutepourla motorisation Diesel est spectacu- laire puisque cette motorisation représentait encore 61 % des vo- lumes en 2018 ! La dynamique en- clenchée pour les autobus urbains semble irréversible puisque l’on assiste à une profusion d’offres, de toutes tailles, de toutes marques, dans ces motorisations
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