Page 30 - MOBILITES MAGAZINE N°34
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                 Politique & institutions
    FERROVIAIRE/Ile-de-France
Trains franciliens ou trains de
Entrer comme sortir d’Île-de-France par le train n’est pas plus simple que par la route. Surtout matin et soir aux heures de pointes. L’attraction de la région-capitale sur ses voisines n’est pas nouvelle, mais son développement doit désormais faire face à d’importants problèmes de capacité. Concrétisés par des conflits d’utilisation des sillons conséquences de l’existence de nombreux « points noirs » liés aux déficits d’infrastructures. État des lieux et solutions...
   Le revers de la médaille d’un réseau centralisé réside dans le risque accru de thrombose
localisée au centre du système. Pas de meilleure illustration chez nous que la complexité croissante des accès à Paris comme à l’en- semble de la périphérie de l’Île- de-France. Complexité d’ailleurs
encore plus forte du côté du rail que de celui de la route. Pour cette dernière, les itinéraires de contour- nement qui permettent d‘éloigner le transit se sont progressivement mis en place au fil des années avec le Périphérique, l’A 86 et la RN 104. Alors que, dans ce do- maine, les alternatives ferroviaires
se sont plutôt réduites au fil des décennies(1).
Pourtant la pression des régions voisines s’accroit, à tel point que l’INSEE les a incluses dans un vaste Bassin parisien qui, avec l’Île-de- France, réunirait pas moins de 19,1 millions d’habitants et 8,8 millions d’emplois (les trois quarts des po-
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