Page 43 - MOBILITES MAGAZINE N°3

ENQUÊTE / Région t
pondances, de mobilité cyclable, de développement des PEM (Pôles d’Echanges Multimodaux) et de points d’arrêts bien ciblés(5), de la présence humaine dans les gares et de simplification de la tarification régionale, notamment l’idée d’une « carte unique » de transport ex- primée par 85 % des sondés.
« Dix plus un chantiers » + deux CPER : l’harmonisation nécessaire
Si les « dix chantiers plus un » (!) proposés par l’exécutif régional re- flètent assez précisément ces de- mandes des usagers (voir encadré), l’outil essentiel de leur concrétisa- tion passe aujourd’hui par une pre- mière étape d’harmonisation des deux CPEr 2016-2020 signés en 2015 par les régions languedoc- roussillon et Midi-Pyrénées. D’au- tant plus indispensable que les quinze années de la durée de réa- lisation de ces « chantiers » cor- respondent à celle de... trois CPEr ! En languedoc-roussillon, si le CPEr signé le 20 juillet 2015 met en préambule les projets jugés struc- turants de lGv avec la réalisation (en cours) de Nîmes-Montpellier et la nécessaire continuité des études jusqu’à Perpignan, le réseau ferré régional reste au cœur des projets. Tout en étant conçu dans le cadre de « la future grande région [qui] sera notamment un territoire de liaison entre la Péninsule ibérique et le reste de l’Europe [et qui] sera irriguée par deux corridors européens [du] RTE-T », une volonté réaffirmée le 19 février dernier lors d’une rencontre à Narbonne entre Carole Delga et le président de la Généralité de Catalogne, Carles Puidgemont. Aussi, « en complément de ces lignes à voca- tion européenne, il est indispensable de conforter et moderniser la liaison entre les deux futures métropoles régionales. Cela passe par la construction de la ligne nouvelle
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TER en gare d’Albi.
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Gare périurbaine de Toulouse Ramassiers.
Montpellier-Perpignan et par l’amé- nagement de la ligne entre Nar- bonne et Toulouse ». Ce cadre glo- bal, lGv, études et préparations techniques cumulées, totalise près de 21 % des 239,9 millions d’euros du volet ferroviaire du CPEr (21% Etat, 29,3% région, 11,8% autres collectivités, 19,4% SNCF réseau 28,5% autres à négocier, dont avec l’Union européenne).
Améliorations et développements au menu les opérations du CPEr se concen- trent donc aux quatre-cinquièmes de leurs montants sur le réseau TEr existant(6). Avec des remises à niveau, des améliorations, des modernisations et des dévelop- pements capacitaires. Qu’il s’agisse de renouvellements de voies sur Carcassonne-Quillan, Alès-lan- gogne (la « ligne des Cévennes ») et sur l’antenne à rouvrir Alès- Bessèges, de suppressions de pas- sages à niveau et d’allongements de quais dans certaines gares. Ces dernières opérations s’incluent avec celles dites « d’améliorations du fonctionnement du doublet de lignes entre les nœuds de Mont- pellier et de Nîmes ». Sous cette appellation technico-géographique, il s’agit, ni plus ni moins de préparer, à l’horizon de la mise en service de la lGv Nîmes-Montpellier, la création de systèmes de dessertes
type banlieues et périurbaines avec la création de voies terminus aux extrémités de lignes dans les agglomérations de Nîmes et de Montpellier. Dans cette optique, les gares centrales sont considé- rées comme au cœur d’axes de passage dans une offre pendulaire Sète-Montpellier-Gallargues et Gallargues-Nîmes-Manduel/ Alès. Au « schéma stratégique en faveur du Train Jaune » (voir encadré) s’ajoutent également des opéra- tions en faveur des pôles multi- modaux et de l’amélioration des capacités de la gare de Castel- naudary, cœur de l’itinéraire Tou- louse-Montpellier.
L’agglomération toulousaine, un pôle ferroviaire à organiser ?
le CPEr Midi-Pyrénées, signé à Cahors en avril 2015, veut se placer dans le droit-fil des efforts réalisés dans le cadre du « Plan-rail » qui, de 2007 à 2014, a permis aussi bien « la pérennité [des lignes menacées] du réseau que de [le]
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