Page 51 - MOBILITES MAGAZINE n°27

Technologies & innovations
cLauchAssist - ou KersTech inc. Reprenant les chiffres de l'étude de l'uTP sur le parc circulant en 2018, les autobus hybrides diesel- électriques représenteraient 7% du parc.
Parmi les autobus standards et articulés (dits capacitaires) ils constituent ainsi la deuxième al- ternative au mode conventionnel, après les motorisations au GnV (16% du parc). ils dominent large- ment les solutions purement élec- triques (autobus à batteries - 0,3% du parc - ou bifilaires - 1% du parc -). En France il y eut un bref engouement en faveur des hy- brides. Chez Heuliez Bus, la part de ceux-ci sur la production totale 2015 a atteint les 40%. En 2016, 38% des bases motrices produites
SUR UNE DURÉE DE VIE DE 15 ANS, LES COÛTS D’UN AUTOBUS HYBRIDE SONT, EN MOYENNE, 34 % PLUS ÉLEVÉS QUE CEUX D’UN EURO VI THERMIQUE.
à Annonay ont été hybrides, contre 32% en 2015. Mais ce décollage s'est arrêté net.
L'ADEME aime les hybrides
Selon l'étude de l'ADEME « la ca- pacité et l’autonomie des véhicules sont identiques à celles d’un véhi- cule Diesel de la même catégorie. Grâce au principe de récupération d’énergie - lors des phases de dé- célération - la consommation des véhicules hybrides est moindre (environ 10 à 20 %) que celle d’un véhicule diesel selon l’utilisation. Une formation pour les conducteurs est nécessaire pour optimiser la récupération d’énergie pendant les phases de décélération (2 heures par conducteur). Les procédures de prise et de fin de service appli-
quées aux véhicules Diesel sont transposables aux véhicules hy- brides. Le ressenti des conducteurs sur la conduite est excellent. Le comportement du véhicule est jugé identique aux bus diesel. Le confort de conduite est jugé meil- leur: souplesse et réactivité de la motorisation, simplicité d’utilisation (même si un léger travail d’ap- prentissage est nécessaire pour utiliser au mieux la récupération d’énergie de freinage et bien doser la décélération), absence d’à-coups de la boite de vitesse, réduction du bruit, accélérations et ralentis- sements sont plus doux qu’avec un système de freins convention- nel. En phase d’exploitation com- merciale, aucune contrainte spé- cifique n’est à mentionner ».
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MOBILITÉS MAGAZINE 27 - Juin 2019 - 51
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