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allonger le pas
par an, initialement dans les côtes d’armor, et 200 € dans le Finistère. mais dans beaucoup de régions, la décision est déjà prise. Dans le grand-est, il a fallu demander 94 € par enfant dans des départements où le prix était plus bas (50 € dans l’aube), un cas très fréquent. mireille gazin, vice-présidente aux transports, a dû trouver les argu- ments : « avec la gratuité aux en- fants de trois ans et l’accès de nos cars à beaucoup de nouvelles clientèles (lycéens agricoles, pro- fessionnels, apprentis, internes, habitants dans la limite des capa-
cités des véhicules) notre nouvelle tarification fait payer moitié moins que l’ancienne en moyenne à chaque élève qui va jusqu’au bac ». en normandie, l’harmonisation s’est faite vers le haut :120 € pour tous à la rentrée 2020. Seule la Seine-maritime faisait payer autant (même un peu plus, 130 €) jusqu’ici. Jean-Baptiste gastinne, le vice- président aux transports explique que les 120 € restent un « tarif solidaire », car le coût réel du transport est de 1000 € par an et par enfant. un argument que beau- coup d’élus régionaux au même
Q Le Grand Est s’est donné une nouvelle marque, Fluo.
N En Normandie c’est Nomad depuis le 1er janvier.
poste que lui ont repris. en contre- partie, la normandie passe contrat avec ses autorités organisatrices de niveau 2 (communes, syndicats scolaires) qui veulent atténuer la hausse pour les parents. Dans le même sens, le département des landes a décidé de prendre sur ses deniers pour maintenir la gra- tuité sur son territoire, alors que la nouvelle-aquitaine a décidé de facturer le transport scolaire selon le quotient familial.
autre innovation, toujours au bé- néfice des familles, le grand-est accorde 1500 € par an à la com-
Nos transports font voler en éclat les frontières
départementales. Et même
celle des agglos.
Renaud Lagrave, Nouvelle-Aquitaine
MOBILITÉS MAGAZINE 33 - Janvier 2020 - 21