Page 22 - MOBILITES MAGAZINE N°33
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                 Politiques & institutions
 mune ou à la communauté de communes qui engage un accom- pagnateur pour enfants de trois ans dans les cars scolaires. la ré- gion remporte un franc succès. la normandie, autre « cadeau », fait payer le train aux scolaires 120 € à l’année, même tarif qu’en car.
Inscriptions par internet et nouvelles cartes
ces nouveaux tarifs ont souvent été lancés en même temps que le nouveau site régional d’inscriptions au transport scolaire. en normandie, c’était dès l’an dernier, mais pour beaucoup, le rendez-vous est en 2020.
en parallèle, les projets de nouvelles cartes de transport, notamment scolaire, fleurissent, avec la sécurité en tête des préoccupations : savoir en toutes circonstances où sont les enfants, de manière à en in- former, au besoin, les parents. Dans le grand-est, la carte de nancy (Simplicités) était tellement interopérable qu’elle va servir à tous les transports. mais c’est une exception. Beaucoup de cartes ré- gionales ne sont encore qu’à l’état de projets.
Harmonisation des transports régionaux
Peu de régions ont revu l’articu- lation des cars et du train, désor- mais sous la même coupe. mais l’occitanie transfère tout ce qu’elle peut de l’autocar sur le rail. « Une façon aussi de contourner les in- terdictions hivernales de circuler sur nos routes de montagne », in- dique Jean-luc gibelin, vice-pré- sident aux transports. la norman- die a inscrit une clause de bonne exécution des correspondances fer-route dans ses contrats de transport. le grand-est a tout revu, de ses liaisons fines, intercités, à ses relations transfrontalières, en se posant la question : fer ou route ? ou les deux ? la nou-
Nous avons revisité nos liaisons TER
tous modes et largement ouvert l’accès à nos transports.
Q MireilleGazin,Grand-Est
     QJean-Luc Gibelin, Occitanie
«Une des seules régions à opter pour la gratuité intégrale des transports scolaires en 2022».
QGérard Lahellec, Bretagne
« Nous proposons une mutualisation des transports à toutes les communautés de communes qui se saisissent de leur nouvelle compétence transport ».
Q
Jean-Baptiste Gastinne, Normandie
« Une harmonisation des tarifs du transport scolaire par le haut ».
velle-aquitaine mise sur le train, a aboli les frontières départementales et l’articule sur ses cars. elle ne se prive pas de faire entrer ses cars dans l’agglomération bordelaises, et songe à du transport à la de- mande dans les campagnes, là où il faudra. tout le monde n’est pas impliqué à ce point dans une poli- tique de développement du trans- port tous azimuts.
La sécurité
c’est le grand chantier engagé par les régions, en dehors des obli- gations de la loi. « On prend moins soin de nos élèves au bord du chemin que de nos poubelles », s’est emporté gérard lahellec, vice-président breton aux trans- ports en arrivant « aux com- mandes ». les aménagements de bord de route, dans les deux cas, ne se valaient pas. la Bretagne co-finance maintenant jusqu’à 70% la sécurisation des arrêts par les communes. elle poursuit l’effort à travers un programme de signali- sation routière des arrêts scolaire. la nouvelle-aquitaine a pris une autre direction. en collaboration avec l’anateep (association natio- nale pour les transports éducatifs de l’enseignement public), elle forme les enfants à l’évacuation des cars en cas d’accident. « Les minutes gagnées sont cruciales. On arrive à descendre de 4 minutes à 1’30 », explique renaud lagrave,
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 © grimault emmanuel - région occitanie













































































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