Page 32 - MOBILITES MAGAZINE N°64
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 Transport routier de voyageurs / CONSTRUCTEURS
    Premières impressions Setra S515HD ComfortClass
Pour la conduite du Setra S515HD ComfortClass, nous avons eu droit à un iti- néraire plus roulant combinant autoroutes et routes bi-directionnelles. Le véhicule était paramétré avec l’Active Drive Assist 2. Disons- le tout net : cet équipement ne nous a pas convaincu. Lorsqu’il est activé, il génère en continu des micro-corrections au volant qui finissent par fatiguer les poignets. On tente de tenir l’autocar en ligne plus fermement, ce qui contribue à vous fatiguer davantage. Et pas question de relever les mains, puisque après 15 secondes, le système vous rappellera à l’ordre et exigera que vous teniez le volant. En outre, la lecture automatique des panneaux a été l’objet de gags plus ou moins horripi- lants : ainsi il s’est soudainement mis à ralentir en pleine voie sur l’autoroute, parce que la caméra avait lu un panneau de limitation de vitesse correspondant à une sortie (voie de décélération). Heureusement, Setra a prévu un bouton permettant de désactiver tout ce bazar par une simple impulsion. Débarrassé de cette «  fonctionnalité  », on retrouve une direction douce, précise et informative, comme il est de tradition chez Setra. Bref : économisez vos euros et épargnez-vous cette dépense franchement inutile. Après cette prise en mains, on a envie de dire  : «  à bas l’ADA  »  ! Quant au radar de programmateur
de vitesse adaptatif, nous vous recomman- dons de le paramétrer au plus court intervalle. Sinon, sur autoroute et pour éviter des décé- lérations inopportunes, il vous faudra vous déporter très en amont sur la voie de dépas- sement au prix de l’agacement (plus ou moins courtois) des automobilistes. Là encore, le salut vint, tout simplement, en coupant l’ACC (appelé ART chez Setra) ! Par contre, le Predictive Powertain Control (PPC) a été très pertinent dans ses stratégies. Alors, fâché avec ces nouveaux Setra ? Même pas ! Car, une fois débarrassé de ces falbalas électro- niques, on retrouve toutes les qualités du Setra Série  500 : silence, douceur, confort, tenue de route, une très bon accord moteur- boîte, et un environnement plaisant pour le conducteur. A ce propos, la planche de bord du ComfortClass paraît plus sobre et robuste que celle, plus bling-bling du TopClass. Reste la remarque relative à l’écran de la caméra à vision 360°, toujours aussi encombrant et mal intégré. Sur les 2 essieux, le passage au moteur OM470 ne paraît pas pénalisant en termes d’accélérations et le ralentisseur « à eau » SWR Aquatarder demeure fidèle au poste. Les fondamentaux n’ont pas été altérés, et c’est tant mieux. Finalement, c’est sans options que l’on savourera le mieux cette nouvelle génération !
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fications esthétiques (ou l’apparition du diffuseur de parfum -optionnel-) le concer- nent. Il conserve les anciens clignotants pour la simple et bonne raison que sa face avant est différente de celle des autres Série 500. Et pour cause : le S531DT est en fait une révision (profonde) de l’ancien S431DT, dont il hérite des profils de caisse et baie de pare-brise.
Toutes les fabrications des Setra Série 500, depuis fin septembre 2023 se font sur la base de cette famille remodelée. Hélas, Evobus avance une hausse de prix allant de 10 à 15  % suivant les versions et moto- risations. Cela fait beaucoup pour un remo- delage, somme toute fort discret et bien symbolique. L’inflation actuelle a dû jouer ici un bien vilain tour lorsqu’il s’est agi de fixer la nouvelle grille tarifaire. On se dit surtout que renouveler ou modifier une référence du marché n’est pas chose aisée.
Jean-Philippe Pastre
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  1 - La soute traversante du Setra S 515HD est, tout à fait logiquement, d'une belle capacité.
2 - L'emmarchement de la porte d'accès centrale.
 






















































































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