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Pour soutenir la compétitivité au secteur, face à une concurrence mondialisée, une vingtaine de propositions a été déposée à l’occasion de ces Assises et les professionnels s’impatientent. « Nous aimerions que le gou- vernement fasse autant preuve d’efficacité que pour la SNCF », dit Laurent Magnin.
Trois axes pour rétablir une meil- leure productivité du secteur ont été identifiés par Marc Rochet : « le financement de la sécurité, la taxe Chirac et la simplification des textes règlementaires. En ce qui concerne la sécurité, il n’est pas normal que 100% de ces coûts soient supportés par le secteur, alors que c’est l’une des
tâches régaliennes de l’Etat. Quant à la simplification des textes, cela ne coûte rien ».
« De qui se moque-t-on ? Nous attendons du ministère des Trans- ports qu’il fasse son travail. Nous en avons ras le bol, depuis le mois de mars, rien ne bouge ! », tonne Pascal de Izaguirre. Alors
que le calendrier reste flou, il est urgent de concrétiser et d’obtenir des réponses aux 20 proposi- tions. « Le secteur est pourvoyeur d’emplois. Avec 750 000 passa- gers supplémentaires attendus d’ici à 2023, cela représente 4300 emplois de plus », argumente Laurent Timsit. « Il faut remettre nos compagnies au même niveau que les autres, afin que la concur- rence soit équitable », insiste Alain Battisti. Le secteur de l’aé- rien est majeur pour l’économie française. Il représente 23 mil- liards d’euros de chiffre d’affaires, dont les trois quarts en prove- nance des compagnies aériennes, soit 2% du PIB. z
Réseaux sociaux : quoi de neuf en 2018 ?
Quelles sont les grandes tendances du social média qui peuvent profiter
aux marques touristiques ? Avec Séverine Lecart, directrice marketing btoc
au Tourisme Irlandais, Nicolas de Dianous, directeur associé de We Like Travel et Clara Gomes, responsable du pôle digital d’Interface Tourism.
Evénement
JEAN-FRANÇOIS BELANGER
Le développement des réseaux sociaux a bouleversé le monde du tourisme. Il a créé de nouveaux business models basés sur la re- cherche d’audience, de l’e-repu- tation et de construction de marque. Un développement sur lequel surfent nombre de desti- nations, et dont les contenus dif- fusésvarientselonlacible visée. « Concernant Facebook, par exem- ple, sur 17 destinations étudiées, ce sont 20 500 personnes tou- chées par publication, 350 000 personnes uniques touchées par mois », annonce Nicolas de Dia- nous. Avant de poursuivre : « l’uti- lisation de la vidéo est un des formats qui marchent le mieux ». Séverine Lecart y ajoute « la mise en place de quiz comme moyen de faire découvrir une destination, cela fonctionne très bien, notam- ment sur Facebook, qui constitue une galaxie phénoménale ! ». Et
partageant l’avis de Nicolas de Dianous sur l’efficacité de la vi- déo, la directrice marketing btoc au Tourisme Irlandais ne cache pas « avoir aussi capitaliser sur ce format, en développant même des vidéos plus longues ». La page Facebook irlandaise figure d’ailleurs à la seconde place du Top 3 des pages du réseau social comportant plus de fans français (210 547), selon l’étude annuelle sur les performances 2018 des destinations étrangères en France
sur les réseaux sociaux (derrière l’Ile Maurice et devant la Grande- Bretagne). Sur Twitter, Tourisme Irlandais compte 35 785 abonnés. « En septembre dernier, nous avons décidé de créer une page Instagram », indique Séverine Lecart. Quand on sait que 17 mil- lions de Français vont chaque mois sur ce réseau social... « Ins- tagram offre des opportunités narratives importantes », souligne Nicolas de Dianous. Cependant, « les destinations étrangères sont
VOYAGES & GROUPE 19 - Novembre 2018 - 29
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