Page 17 - MOBILITES MAGAZINE N°01
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                  ANALYSE / Exploitants & réseaux t
                        début  des  années  2000.  « La cir- culation a diminué dans Paris in- tramuros et en Petite Couronne, et on peut estimer que la vitesse commerciale a augmenté dans la capitale grâce aux couloirs de bus qui se sont beaucoup développés depuis une dizaine d’années », ob- serve un spécialiste du sujet. « Un certain nombre d’aménagements urbains ont des conséquences po- sitives pour la circulation des bus : couloirs de bus marqués ou séparés (quand leur utilisation est respectée par les automobilistes), aménage- ments et marquage des carrefours, anticipation de feux, quais bus au niveau des arrêts », renchérit  de son  côté  la  RAtp,  sans  toutefois donner de statistiques précises sur l’évolution des temps de parcours de ses véhicules.  
L’amélioration  du  partage  de  la voirie,  initiée  en  1996  par  l’ex- maire de paris Jean tibéri et pour- suivie depuis, a joué en faveur des piétons et des cyclistes, mais aussi
pour  les  transports  collectifs  de surface. « Nous recherchons la plus grande synergie possible entre le plan piétons, le plan vélo et les aménagements en faveur des bus. Sur le plan de l’intermodalité, bien sûr, mais aussi sur le plan de la performance des lignes de bus. Les nouveaux couloirs bus que nous créons, ou qui sont à l’étude, sont ouverts aux vélos et amélio- rent leur sécurité, tandis que de nombreux projets du plan vélo ou de requalification d’avenue intè-
grent un volet d’aménagement en faveur des bus. Par exemple avec
des contresens réservés aux bus, comme sur la rue du Faubourg Saint-Antoine, ou des couloirs qui complètent les nouvelles pistes cyclables, à l’instar de l’avenue de
la Grande Armée », précise-t-on au cabinet de Christophe Najdovski, maire-adjoint de paris, chargé des transports,  des  déplacements,  de la voirie et de l’espace public. 
par  ailleurs,  les  évolutions  régle- mentaires en cours pourraient aider
les  bus  parisiens  à  accélérer  (un peu) la cadence. A l’AUt, Jean Ma- cheras  attend  beaucoup  de  deux réformes  à  venir,  celle  du  statut
de  paris  d’une  part  et  celle  de  la décentralisation du stationnement d’autre  part.  La  première  prévoit, courant 2017, le transfert de la pré- fecture de police à la ville, des dé- placements, de l’aménagement de la rue et de la voirie. Une évolution
qui  permettra,  selon  la  Mairie  de paris « la simplification des circuits u
 Pont de l’Alma
MOBILITÉS MAGAZINE 01 - FévRieR 2017 - 17
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