Page 31 - MOBILITES MAGAZINE N°20
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                      -Benz Tourismo M/2
 que les précédents Lion's Coach aux couleurs Baumann ont fait leur preuves. Peut-être l'autocar espagnol, que le chef d'atelier de Baumann a découvert pour l’oc- casion, sera-t-il lui aussi apprécié après une méticuleuse inspection ? Tous répondent au cahier des charges : environ 13 m, avec un aménagement plutôt confortable pour 48 passagers. MAN offre da- vantage, tout en incluant l'obliga- toire accès UFr pour les autocars longue-distance, il est le seul du trio qui combine le PTAC maximal de 19,5 t avec un essieu avant de 8 tonnes de capacité doté de pneumatiques 315/70 r 22,5. Les deux autres sont chaussés en 295/80 r 22,5.
Bourdonnements à l'avant
L'Irizar est réellement extraordi- naire. L'avant incurvé est l'objet de certaines critiques en raison d’une vision limitée pour les pas- sagers. Mais l'aérodynamique soi- gnée devient évidente après avoir conduit juste quelques kilomètres d'autoroute. on y perçoit à peine
un quelconque bruit de vent à l'avant, tandis que les MAN et Mercedes-Benz doivent composer avec. Le prétendant de Munich fait forte impression par son ap- parence, au point qu'un jury d'un fameux prix de design industriel ne put y résister. Le plus décevant est, qu'en fait, le vent, comme les turbulences, soufflent vigoureu- sement autour de la porte avant. Tout comme pour le plus basique Tourismo, ce sont, comme souvent, les rétroviseurs qui sont à l'origine de ces bruits et bourdonnements. Dans cette catégorie de véhicules, le client est sensible au prix. Qu'a- t-il en échange ? Pour la conduite, le Tourismo, avec 456ch (et par conséquent le plus puissant moteur de la confrontation), part avec un avantage. Une petite déception pour l'accélération départ-arrêté : à bas régime, on le trouve un peu mou. Une fois en mouvement, le moteur 6 cylindres en ligne oM470 de 10,7 litres montre par contre ses points forts : sur les autoroutes il est plutôt véloce, économique et, grâce à son volant moteur-bi-
masse, extrêmement silencieux. Seule la transmission Daimler Po- werShift avec ses 8 rapports, com- binée au long rapport de pont, l'amène aux limites de ses capa- cités : les sauts de démultiplications exigent parfois de monter inutile- ment le régime moteur entre deux passages de rapports.
Le plus économique Irizar dépasse le Mercedes-Benz. Avec ses 450ch et 2300Nm du DAF 6 cylindres et la nouvelle ZF TraXon, il a révélé d'excellentes performances durant le test. En conséquence de quoi, il prend l'avantage et domine le dé- bat. Le moteur MX11 mis à jour, et la nouvelle transmission ZF sont au mieux de leur forme, en parti- culier en mode normal. La conduite économique (paramètre de base de l'Irizar) le rend plus efficient que les autres, mais il perd de sa vigueur.
Avec son gros moteur 6 cylindres D26, le MAN se situe entre les deux, même si, avec ses 420ch pour 2100Nm de couple, il arrive dernier. Mais la cylindrée impres- sionne par l'étendue de la plage
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