Page 50 - MOBILITES MAGAZINE N°14
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                 Technologies & innovations
    50 - MoBiLités MAgAzinE 14 - AVRIl 2018
1 Le filtre à gazole et le filtre à air sont très accessibles, et également très bien éclairés par les Led situées le long de la paroi gauche. Bravo !
2 L'accessibilité aux contrôles usuels est très bonne et peut être citée en exemple. Seule la vanne EGR pourra être jugée envahissante ou agressive par les mécaniciens. La traverse arrière est déposable pour accéder facilement aux poulies et alternateurs.
3 Le poste de conduite ne distingue guère le 9700 du 9500. Très classique, il est agréable et, hormis un couvercle vide-poches fragile, bien fini. On peut se servir des fonctions sans lire la notice d'utilisation : un compliment.
4 Classicisme encore avec l'instrumentation. Toutefois, celle-ci est très lisible, les instruments sont là où on les cherche. Rare aujourd'hui : l'afficheur de suralimentation, un outil très utile pour la conduite rationnelle.
5 Les soutes sont vraiment traversantes et d'une belle capacité. Certainement appréciable pour les lignes longue distance ou les voyages linguistiques.
6 Trois options de pas de sièges sont combinées à deux familles de sellerie. Les options ouvertes pour celle-ci dépendent de la finition de base retenue par le client (Momentum, Premium, Platinium).
7 Le plancher du Volvo 9700 est incliné, à la façon des anciens autocars Drögmöller, que Volvo a racheté (avant de fermer l'entreprise allemande et d'en délocaliser la production en Pologne).
8 Surprise un ancrage Isofix pour siège enfant est prévu, comme sur une voiture particulière.
9 Preuve de la vocation « car Macron » du Volvo 9700H 13,46 m, les boutons de demande d'arrêt avec la demande pour le passager UFR.
  L'architecture retenue pour l'accessibilité UFR repose sur une troisième porte battante, un élévateur UFR et des sièges basculants avec assises relevables. Les charnières apparentes font franchement vieux jeu !
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 J'AI CONDUIT... LE VOLVO 9700H 4X2 EN
13,46M
Le siège pivotant, avec son levier de boîte rabattable, est une invitation à prendre place au volant. on retrouve avec plaisir la planche de bord Volvo et son combiné à instruments comportant un utile manomètre de pression de suralimentation. L'habitabilité est excellente. Hormis un portillon de vide-poches gauche qui se déboîte trop facilement, la  nition est sans re- proches. Le chronotachygraphe est caché dans le meuble central fermé par un volet coulissant. Une fois en mouvement, la direction VDs (option montée en standard France) surprend par sa sur-assistance et son retour asservi au point zéro. Cela rappelle furieusement les Citroën CX à direction Diravi. Au  l des kilomètres, et la vitesse aidant, on s'habitue à cette as- sistance dégressive au point qu'on l'oublie. on en apprécie le très bon  ltrage, aidé par la présence d'un train avant à roues indépendantes (une rareté chez Volvo, réservée aux 9700 et 9900). Le moteur est rageur, bien aidé en cela par le roulage à vide, mais aussi par une boîte robotisée Volvo i-shift réactive et rapide. La fonction de rétro-contact active auto- matiquement le mode « puissance » de la boîte, lequel peut être présé- lectionné via le bouton situé à la base du levier. Au  l des générations elle s'enrichit de fonctionnalités : ainsi elle sait désormais ramper à la de- mande, aussi bien en marche avant qu'en marche arrière. Pratique dans les bouchons ou en manœuvre. En revanche, il faut bien garder à l'esprit qu'un embrayage à friction fait toujours la liaison entre moteur et trans- mission : il convient de bien revenir au neutre lors de phases d'attentes (feux de circulation par exemple). Le ralentisseur primaire (frein moteur) est particulièrement puissant, mais il convient d'anticiper car à chaque ré- trogradage, à l'ouverture de l'embrayage, l'autocar revient sur son erre. Le levier de ralentisseur est toujours aussi court : instinctivement, on passe la main à travers le volant pour l'actionner ce qui n'est pas très sé- curisant. La fonction de roue libre i-Roll s'active dès qu'elle le peut, et cela peut être anxiogène à l'approche de virages. Le freinage se révèle puissant et très progressif, même à vide. La visibilité vers l'avant est bonne, tout comme la rétrovision et l'accès aux contrôles usuels en salle des machines.
    
















































































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