Page 51 - MOBILITES MAGAZINE N°14
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                  tPRISE EN MAINS / Le Volvo 9700H
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   10,8 litres développant 430 ch de 1750 à 1950 tr/mn pour un couple de 2050 Nm de 1000 à 1400 tr/mn, combinant dépollution SCR avec réactif AdBlue et recirculation des gaz d'échappement par vanne EGR. le tout est associé, en série, à la fameuse boîte robotisée Volvo I-Shift 12 rapports en version em- brayage monodisque. largement suffisant avec le nouveau PTAC européen de 19,5 t ! Attention toutefois, la mise au neutre n'est pas automatique. Il faut donc for- mer les conducteurs au bon réflexe qui consiste à revenir au Neutre lorsque l'on est arrêté, sans quoi les garnitures d'embrayage et les butées risqueraient d'en pâtir à moyen terme (avec les surcoûts et immobilisations qui s'en suivent). la version 13,46 m de long diffère par son empattement ainsi que sa provenance : cette version vient de l'usine Finlandaise Carrus, et non de Pologne comme pour les autres Volvo 9700 standards.
la finition s'est révélée satisfai- sante pour un véhicule ayant déjà connu en 75 700 km les affres d'une exploitation commerciale. Seule la porte UFR a généré quelques grincements au niveau des joints, un souci facile à résoudre avec un peu de silicone.
A propos d'acoustique, on entend nettement plus les bruits de moteur et de ralentisseur à hauteur de la
porte arrière que sur les deux der- nières rangées de sièges. Un mo- teur à la sonorité très rauque. Cet aspect est-il lié au viril symbole de la marque ? la luminosité in- térieure est bonne, tout comme la visibilité vers l'avant. l'astuce tient au plancher incliné à la façon des anciennes réalisations Drög- möller (brillament réinterprétées par Van Hool sur les TX Astronef). Aucune sensation de claustropho- bie n'étreint le passager. le confort de roulement très satisfaisant même si l'amortissement est fran- chement taré ferme.
les soutes constituent un argument de vente, avec 10,7m3 disponibles dans cette configuration. Elles sont aisément accessibles et de formes très régulières.
Seule interrogation : ne vient-il pas après la bataille sur le marché des autocars pour lignes longue distance ? Ne serait-il pas désor- mais davantage approprié à des missions comme les séjours lin- guistiques où les durées de dé- tention des véhicules sont plus longues ?
Mais il a une opportunité en 2018 face à des concurrents qui se trou- vent en phase de renouvellement, donc forcément avec des hausses de tarifs à la clef. Aux commerciaux Volvo Bus France de profiter de l'étroite fenêtre de tir qui leur est offerte. z
TEXTE ET PHOTOS : JEAN-PHILIPPE PASTRE
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