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La guerre du Golfe
Chmouel 163).
dormir dans mon lit et Tu accompliras le reste… » (Yalkout
pourchasser ni même pour prier le Tout-Puissant. Je vais plutôt
‘Hizkiyahou dit : « Je n’ai de force ni pour tuer ni pour
reste… »
pourchasser. Je vais plutôt prier le Tout-Puissant et Tu feras le
1
Yéhochaphat dit : « Je n’ai de force ni pour tuer ni pour
pourchasserai et Tu accompliras le reste… »
Assa dit : « Je n’ai pas la force de les tuer, mais je les
Bien entendu, Saddam lança ses Scuds. Durant une période
vaincre… »
Et Israël « resta les bras croisés », si l’on peut dire.
David dit : « Laisse-moi pourchasser mes ennemis et les
adressèrent chacun une requête à Hachem.
Quatre rois, David, Assa, Yéhochaphat et ‘Hizkiyahou,
profond Midrach :
Cette dichotomie est magnifiquement mise en évidence par un
mots ? Menons-nous notre existence conformément à cette réalité ?
fois par jour. Mais sommes-nous réellement convaincus par ces
Le Président Bush refusa d’accepter la tentative de Saddam de
(discussions sur la Torah) et de toutes sortes de manières plusieurs
tout, nous le proclamons dans nos prières, dans nos divré Torah
enseignement ; c’est évident. Nous affirmerons y croire, car, après
La plupart d’entre nous diront que nous connaissons déjà cet
Puis, il lança un défi, menaçant de raser Tel-Aviv avec des Scuds
Guerre du Golfe semble être : Hachem dirige le monde, pas nous.
destin, mais Hachem. Aussi, là encore, la leçon majeure de la
l’univers. Il existe un D.ieu. Ce n’est pas nous les maîtres de notre
nos actes, reconnaissant ainsi que ce n’est pas notre force qui dirige
d’accomplir le Chabbat. En ce jour saint, nous mettons un frein à
« Que les Israéliens donnent l’autonomie aux Palestiniens, et
melakhot, les « formes de travaux », qu’il est interdit aux Juifs
Il rejeta la faute sur les Juifs.
est un nombre bien connu des Juifs. En effet, il s’agit de celui des
Trente-neuf de ces missiles tombèrent en Israël. « Trente-neuf »
attaques de Scuds.
On peut, toutefois, retirer un enseignement poignant de ces
Saddam, tyran invétéré, évalua ses chances. Il réalisa être en
• Plus en profondeur
Les analystes s’étant penchés sur la question en déduisirent de la base furent tués. Dhahran en Arabie Saoudite et 28 membres du personnel militaire irakiens, en février, toucha un immeuble de la base américaine de usage erroné des masques à gaz). Par contre, une attaque de Scuds (mais plusieurs décédèrent s
qu’un arsenal nucléaire ne pouvait jouer un rôle dissuasif que s’il
résistait à toute tentative de première frappe. Cette capacité « de
seconde frappe » garantissait absolument la destruction de
l’agresseur. 18
• La « seconde frappe » visait en partie la création de la
Strategic Air Command (SAC), des escadrons de bombardiers
B-52 transportant des bombes nucléaires. Lorsque l’état d’alerte
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était déclaré, le SAC envoyait dans les airs 180 bombardiers
volant en permanence. Chargés à bloc de bombes nucléaires et
régulièrement réapprovisionnés en carburant en plein vol, ils se
dirigeaient vers une ligne définie à l’avance, non loin de l’Union
soviétique, puis, à moins d’avoir reçu l’ordre de continuer, ils
faisaient demi-tour et revenaient à leur point de départ. À un
certain moment, les bombardiers SAC franchirent délibérément
cette ligne virtuelle, et ne rebroussèrent chemin que lorsque les
cargos soviétiques transportant les missiles à Cuba
interrompirent leur course au milieu de l’Atlantique.
• Pendant toutes les années de la Guerre Froide, l’Union
soviétique n’atteignit jamais le niveau maximal d’alerte
nucléaire. Après Cuba, les États-Unis retrouvèrent également
un calme relatif. Les deux nations ne connurent plus jamais de
confrontation directe.
• Fidel Castro naquit dans la ville de Mayari, à Cuba, en
1926. En 1950, il obtint un diplôme de droit à l’Université de
La Havane, et ouvrit un cabinet juridique avec deux associés.
Deux ans plus tard, il se présenta aux élections de la Chambre La crise des missiles de Cuba
des Représentants de Cuba. Or, ces élections n’eurent jamais
lieu, car elles furent interdites par le dictateur de l’époque,
Fulgencio Batista, qui mit ainsi terme à la démocratie cubaine.
Ce moment fut décisif dans la vie de Castro. Ce dernier partit
immédiatement en exil et y forma un groupe de révolutionnaires
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